YESTERDAY'S NEWS |48
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Bloeme & Ezekiel... mots
disturbia
Tu claques la portière de ta voiture, tes lunettes sur le nez et tu verrouilles. C’était tout ce que tu allais porter pour éviter qu’on ne te regarde de trop près, qu’on te reconnaisse trop vite. Voire pas du tout si tu avais de la chance, mais tu avais rarement cette chance. Tu avais quelques emplettes à faire, rapidement. Ça ne prendrait pas bien longtemps mais il fallait que ce soit fait. Ce n’était pas pour toi, c’était pour ta mère. Tu aurais presque pu demander à ton assistante de le faire pour toi tant tu étais pressée en ce moment mais la pauvre était au lit avec la grippe. Puis tu n’avais pas été élevée comme une assistée sociale. Tu refusais que l’argent ne te fasse ça.
Tu appuies sur le bouton de l’ascenseur. Tu n’es pas fan de ces machins mais ça irait vite et vu le nombre d’étage, tu n’étais pas franchement motivée à tout monter à pied là tout de suite. Ce n’est que lorsque les portes se referment sur toi que tu te rends compte qu’il te manque ton organe vital : ton téléphone. Tu jures et écrases le bouton pour redescendre mais la porte se rouvre, pas du tout à l’étage de la voiture, ces trucs ne sont pas encore supersoniques. Mais tu es étonnée de tomber nez à nez avec un visage que tu connais.
« Ezekiel ? »
Un sourire en coin s’étire sur tes lèvres. Tu avais rencontré le jeune homme à une séance photo pour le LA Times, à laquelle tu devais participer et que lui dirigeait. Toi, flirter avec lui ? Mais pas du tout… Ce mec avait une attraction particulière sur toi. Là par exemple, il avait le don de te faire oublier que tu étais dans une petite boîte de métal exigüe… Ou l’absence de l’extension mobile de ton être.
« Quelle belle surprise, je m’attendais pas à te voir ici. Qu’est-ce qui t’amènes ? »
Tu appuies sur le bouton de l’ascenseur. Tu n’es pas fan de ces machins mais ça irait vite et vu le nombre d’étage, tu n’étais pas franchement motivée à tout monter à pied là tout de suite. Ce n’est que lorsque les portes se referment sur toi que tu te rends compte qu’il te manque ton organe vital : ton téléphone. Tu jures et écrases le bouton pour redescendre mais la porte se rouvre, pas du tout à l’étage de la voiture, ces trucs ne sont pas encore supersoniques. Mais tu es étonnée de tomber nez à nez avec un visage que tu connais.
« Ezekiel ? »
Un sourire en coin s’étire sur tes lèvres. Tu avais rencontré le jeune homme à une séance photo pour le LA Times, à laquelle tu devais participer et que lui dirigeait. Toi, flirter avec lui ? Mais pas du tout… Ce mec avait une attraction particulière sur toi. Là par exemple, il avait le don de te faire oublier que tu étais dans une petite boîte de métal exigüe… Ou l’absence de l’extension mobile de ton être.
« Quelle belle surprise, je m’attendais pas à te voir ici. Qu’est-ce qui t’amènes ? »
- Ezekiel EastwoodI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2929
Messages : 544
Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : nicolas simoes
Crédits : ASTRA (avatar)
Autres comptes : dora & ansel
Âge du personnage : vingt sept ans
Nationalité(s) : espagnole & américaine
Signe astrologique : Taureau
Mon personnage, en 5 mots : why are you holding back ?
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : photographe de presse pour le L.A. Times.
Études (passées ou en cours) : deux ans de philo, puis école d'art, spécialisation photo.
Hobby : basket, photo, son chat, lire, prendre un café, explorer la ville.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : alice
disturbia. @Bloeme Pietersenpause de midi. moins de monde dans les magasins, tandis que les restaurants sont bondés. là, il arrive à circuler sans devoir bousculer le monde. l'espagnol a encore le temps de vagabonder un peu avant de retourner au boulot. il a pris le temps de fouiller tout le côté librairie, pour trouver des perles de bouquins. il avait débusquer cinq de ses perles. direction l'informatique, avec un besoin urgent de trouver un disque dur. plus de place sur l'ancien. course fini, le voilà qu'il attend patiemment à son étage, que l'ascenseur arrive. il arrache une cigarette à son précieux emballage, l'a fait tourné entre ses doigts une seconde avant de la placer sur l'oreille. on voit les réflexes de fumeur. un bing reconnaissable entre milles, il tombe sur la dernière personne qu'il pensait croiser ici. il fronce les sourcils, surpris. « Bloeme ? » oui c'était bien elle, avec sa voix douce et ses yeux pétillants. bonne surprise. il lui rend son sourire, content de la croiser, même si ce n'est qu'un moment, dans une boite en métal. il faisait toujours aussi bon de la voir. « je voulais faire le plein de bouquins et trouver un disque dur, pour le boulot. » il a pas le temps de lui poser la question de ce qu'elle fait là. dans cet ascenseur. un grincement vous fait lever yeux, un grincement qui ferait passer l'enfer pour le paradis. il se retient à la barre à sa droite, espérant que le cauchemar finisse. mon pauvre zeke, t'es bien loin de la réalité. le bruit s’amplifie, dépasse l'entendement. un de ses bras passe autour de la brune, pour éviter qu'elle reste en plein milieu. vous semblez descendre de quelques mètres avant que tout ne s'arrête. un moment de flottement, quelques secondes qui paraissent beaucoup trop longue. l'éclairage qui déraille, un silence règne, entrecoupé des grésillement de la lumière. ça ferait presque boite de nuit. « et merde. » c'est un rêve. dites moi que c'est un rêve. ou un cauchemar, à la limite. un cauchemar ça aurait été supportable. là, ça parait beaucoup trop surréaliste. il avait pas vraiment prévu de se retrouver bloqué dans un ascenseur. personne ne l'avait prévu. il se tourne vers la brune, le visage inquiet. toujours dans ses bras, il la relâche doucement. « vivante ? »
- InvitéInvité
Bloeme & Ezekiel... mots
disturbia
« je voulais faire le plein de bouquins et trouver un disque dur, pour le boulot. »
Tu hoches la tête, logique. Toi aussi tu aimais beaucoup les livres alors tu n’allais certainement pas lui jeter la pierre. Tu lui adresses un sourire. Ça fait toujours plaisir de croiser une connaissance par hasard, non ? Si si, c’est prouvé.
Tu vois qu’il s’apprête à dire quelque chose de lui plus mais l’ascenseur lui coupe littéralement la parole avec un son à te glacer le sang. Tu lèves les yeux, certaine que le plafond est au moins éventré après un bruit pareil. Mais non, il est intact, ce qui n’empêche pas l’ascenseur de continuer à se répandre en sons plus inquiétants les uns que les autres avant de s’immobiliser brusquement. Spectacle sons et lumières plus que glauque. Crispée, tu n’as même pas remarqué qu’Ezekiel avait enroulé son bras autour de toi. Ni que tu t’étais accroché à lui comme si ta vie en dépendait. Parce que là, tout de suite dans ta tête, ta vie était en péril. Tu détestais les endroits étroits. Que pouvait-il y avoir de plus effrayant que de rester bloquer dans une petite boîte en métal ?
« vivante ? »
« Non. Non non non non non non non… »
A chaque mot tu martèles désespérément le bouton de ton doigt. Mais rien ne bouge, rien ne change et la panique te gagne de plus en plus. Tu n’arrêtes pas de marmonner que ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible, ce n’est pas en train d’arriver, c’est une mauvaise blague… Tu ne te détournes de ta litanie que lorsque que tu te rends compte de la douleur qui irradie de tes doigts, de la force avec laquelle tu es en train de broyer le bras d’Ezekiel… Tu te forces à relâcher la pression mais tu ne le lâches pas pour autant. A vrai dire, tu crains de t’écrouler littéralement si tu le lâches. Il est la seule chose tangible de ton univers à l’instant t.
« Pardon, je… enfin… les ascenseurs… c’est… okey, je flippe complet. Les trucs étroits, c’est pas ma cam du tout… »
Tu dois avoir l’air ridicule. Paniquée et ridicule. On a vu plus sexy… Tu sens ton cœur qui menace de te sortir par la gorge et tes yeux proprement écarquillés, ton souffle court… Tes pensées rebondissaient d’un point à l’autre comme un flipper, tu n’arrivais pas à te concentrer sur ce qui était à faire, ce qu’il faudrait faire pour sortir d’ici au plus vite…
« Oh c’est pas vrai… faut que je sorte d’ici… »
Tu hoches la tête, logique. Toi aussi tu aimais beaucoup les livres alors tu n’allais certainement pas lui jeter la pierre. Tu lui adresses un sourire. Ça fait toujours plaisir de croiser une connaissance par hasard, non ? Si si, c’est prouvé.
Tu vois qu’il s’apprête à dire quelque chose de lui plus mais l’ascenseur lui coupe littéralement la parole avec un son à te glacer le sang. Tu lèves les yeux, certaine que le plafond est au moins éventré après un bruit pareil. Mais non, il est intact, ce qui n’empêche pas l’ascenseur de continuer à se répandre en sons plus inquiétants les uns que les autres avant de s’immobiliser brusquement. Spectacle sons et lumières plus que glauque. Crispée, tu n’as même pas remarqué qu’Ezekiel avait enroulé son bras autour de toi. Ni que tu t’étais accroché à lui comme si ta vie en dépendait. Parce que là, tout de suite dans ta tête, ta vie était en péril. Tu détestais les endroits étroits. Que pouvait-il y avoir de plus effrayant que de rester bloquer dans une petite boîte en métal ?
« vivante ? »
« Non. Non non non non non non non… »
A chaque mot tu martèles désespérément le bouton de ton doigt. Mais rien ne bouge, rien ne change et la panique te gagne de plus en plus. Tu n’arrêtes pas de marmonner que ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible, ce n’est pas en train d’arriver, c’est une mauvaise blague… Tu ne te détournes de ta litanie que lorsque que tu te rends compte de la douleur qui irradie de tes doigts, de la force avec laquelle tu es en train de broyer le bras d’Ezekiel… Tu te forces à relâcher la pression mais tu ne le lâches pas pour autant. A vrai dire, tu crains de t’écrouler littéralement si tu le lâches. Il est la seule chose tangible de ton univers à l’instant t.
« Pardon, je… enfin… les ascenseurs… c’est… okey, je flippe complet. Les trucs étroits, c’est pas ma cam du tout… »
Tu dois avoir l’air ridicule. Paniquée et ridicule. On a vu plus sexy… Tu sens ton cœur qui menace de te sortir par la gorge et tes yeux proprement écarquillés, ton souffle court… Tes pensées rebondissaient d’un point à l’autre comme un flipper, tu n’arrivais pas à te concentrer sur ce qui était à faire, ce qu’il faudrait faire pour sortir d’ici au plus vite…
« Oh c’est pas vrai… faut que je sorte d’ici… »
- Ezekiel EastwoodI'm a Mother Fucker
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Dollars : 2929
Messages : 544
Date d'inscription : 09/03/2018
Avatar : nicolas simoes
Crédits : ASTRA (avatar)
Autres comptes : dora & ansel
Âge du personnage : vingt sept ans
Nationalité(s) : espagnole & américaine
Signe astrologique : Taureau
Mon personnage, en 5 mots : why are you holding back ?
Quartier de résidence : Eastside
Carrière, métier ou job : photographe de presse pour le L.A. Times.
Études (passées ou en cours) : deux ans de philo, puis école d'art, spécialisation photo.
Hobby : basket, photo, son chat, lire, prendre un café, explorer la ville.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : alice
disturbia. @bloeme pietersennon à répétition. elle semble être bloqué sur bouton de négation. et zeke ça le rassure pas vraiment. t'essaye d'attraper sa main pour l'empêcher d'harceler le bouton du rez de chaussée. qui sait si ça allait empirer les choses ou non. il n'a même pas sentit les doigts de la brune venir broyer son bras. et c'est seulement lorsqu'elle délie les doigts que la douleur irradie dans ses muscles. l'espagnol tend et détend plusieurs fois le bras pour permettre au sang de circuler. premier réflexe : appuyer sur le bouton d'alarme. pas de son. rien aucune réaction. deuxième réflexe : trouver son téléphone. encore de la batterie au compteur, mais absolument pas de réseau. « pas de réseau. » peut-être qu'au final il n'avait pas besoin de lui dire à voix haute. mais à ce moment là, zeke il a pas réalisé à quel point elle était paniqué. lui, il s'inquiétait plus pour le retard à son boulot que pour l'incident qui vient de se produire. mais l'angoisse ne détale pas les yeux de bloeme, et il essaye de ne pas laisser la panique le prendre au cœur. « t'es claustro ? oui bien sûr, ça serait trop facile sinon. » il range son téléphone, il essaiera de faire fonctionner son cerveau plus tard, quand il aura réussi un minimum à la calmer. « désolé de te dire que ça va pas être possible. » il se place devant elle, lui attrape les mains et l'invite à s'asseoir. il essaye de calmer sa voix, faire en sorte qu'elle se concentre sur lui, plutôt que sur la boite de trois mètres sur trois dans laquelle ils sont enfermés. « regarde moi. respire, doucement. t'as une idée de ce qui pourrait te calmer ? » c'est la seule idée qu'il avait en tête. trouver ce qui la calmait. un souvenir quand elle était petite. de la méditation. de l'humour noir. une blague nulle. n'importe quoi. mais il ne savait pas de quoi elle était capable en étant dans cet état, et il n'était pas pressé de le découvrir.
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