YESTERDAY'S NEWS |48
- Alice CollinsMEMBER OF THE MONTH
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Dollars : 2760
Messages : 552
Date d'inscription : 10/03/2018
Avatar : Emily Didonato.
Crédits : lilousilver.
Autres comptes : Aaron Campbell (ft. Henry Cavill) & Andreas Klein (ft. Marcus Hedbrandh).
Âge du personnage : 30 ans (12/08/1991).
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : Passionnée. Extravertie. Franche. Joueuse. Manipulatrice.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : Chorégraphe en danse contemporaine au Millenium Dance Complex.
Études (passées ou en cours) : Diplômée en danse à l'UCLA.
Hobby : Faire des folies.
Orientation sexuelle : Bisexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Ezekiel.
April 2018, at home
under cover of darkness
Alice & Dylan
Lontaine, monotone et soporifique, la voix qui semble hanter le loft, en cette heure si tardive. Elle recouvre l’obscurité profonde et le silence, qui s’étaient installés depuis quelques heures, déjà. Alice veille à son bureau, la concentration péniblement focalisée sur cet essai qu’elle doit terminer pour demain. L’histoire de l’art n’est donc pas qu’une chronologie singulière. Elle se compose d’une multitude de dimensions. Et cette oeuvre d’art dont elle doit étudier le sens, l’éclat, les diversités et l’universalité, ne manque pas d’éreinter la danseuse. Car elle n’a jamais été une étudiante portée sur la théorie. Il faut dire qu’en théorie, c’est la pratique qui forme le mieux, n’est-ce pas ?
Lorsqu’elle tend l’oreille, elle réussit à discerner quelques bribes d’une conversation stérile, provenant du salon, à l’étage inférieur. Et très certainement de la télévision. Une question se pose. Contre qui l’éplorée Madison peut-elle avoir tant de rancoeur ? Est-ce contre Bradley, l’homme au coeur de pierre, qui a préféré aller voir la solaire Jessica ? Ou contre Paige, qui n’a pas su être là pour son amie lorsqu’elle en avait le plus besoin ? Est-ce vraiment digne d’intérêt ?
...
Alice relève son regard en soupirant. Il se pose sur une photo accrochée au mur, de Dylan et elle, lorsque sa colocataire était encore pleine de cette joie de vivre caractéristique. Lorsqu’elle n’attendait pas qu’Alice l’appelle pour venir s’incruster dans sa chambre. Lorsqu’elle passait la majorité de ses soirées dehors, à l’instar de la danseuse. Mais ça, c’était il y a plusieurs semaines. Plusieurs mois. Désormais, elle est une présence peu communicative, dont la gaité du coeur semble s’être évaporée, au grand dam d’Alice.
Cela ne peut continuer ainsi. Ça fait mal à Alice, parce qu’elle tient malgré tout à Dylan. Malgré le feu, la glace. Malgré l’instabilité de leur relation.
...
De sa chambre jusqu’au salon, il ne lui faut que quelques secondes. La pénombre est pesante. Autant que l’atmosphère de cet appartement. “Depuis quand tu regardes des feuilletons à l’eau de rose en pleine nuit ?” Qu’elle lâche rudement, à l’adresse de la fille affalée sur le canapé, dénuée de toute dignité. Au même moment, Alice manque de trébucher sur une fringue qui traîne par terre, alors qu’elle devrait se trouver dans une armoire. Et elle râle. Pourtant, dieu sait qu'elle n’est pas un exemple en matière d’ordre. “Putain Dylan, c’est quoi ça ?” Elle lance le t-shirt sur sa colocataire en se fichant bien de la déranger, puis elle contourne le canapé pour lui faire davantage face. “Sérieux, regarde-toi. T’as pas mieux à faire… ?” Peut-être que c’est abrupt, pour quiconque est étranger à leur duo. A vrai dire, peut-être même que c’est abrupt pour elles. Mais n’est-ce pas le but ?
Wake up, Fraser.
Lorsqu’elle tend l’oreille, elle réussit à discerner quelques bribes d’une conversation stérile, provenant du salon, à l’étage inférieur. Et très certainement de la télévision. Une question se pose. Contre qui l’éplorée Madison peut-elle avoir tant de rancoeur ? Est-ce contre Bradley, l’homme au coeur de pierre, qui a préféré aller voir la solaire Jessica ? Ou contre Paige, qui n’a pas su être là pour son amie lorsqu’elle en avait le plus besoin ? Est-ce vraiment digne d’intérêt ?
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Alice relève son regard en soupirant. Il se pose sur une photo accrochée au mur, de Dylan et elle, lorsque sa colocataire était encore pleine de cette joie de vivre caractéristique. Lorsqu’elle n’attendait pas qu’Alice l’appelle pour venir s’incruster dans sa chambre. Lorsqu’elle passait la majorité de ses soirées dehors, à l’instar de la danseuse. Mais ça, c’était il y a plusieurs semaines. Plusieurs mois. Désormais, elle est une présence peu communicative, dont la gaité du coeur semble s’être évaporée, au grand dam d’Alice.
Cela ne peut continuer ainsi. Ça fait mal à Alice, parce qu’elle tient malgré tout à Dylan. Malgré le feu, la glace. Malgré l’instabilité de leur relation.
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De sa chambre jusqu’au salon, il ne lui faut que quelques secondes. La pénombre est pesante. Autant que l’atmosphère de cet appartement. “Depuis quand tu regardes des feuilletons à l’eau de rose en pleine nuit ?” Qu’elle lâche rudement, à l’adresse de la fille affalée sur le canapé, dénuée de toute dignité. Au même moment, Alice manque de trébucher sur une fringue qui traîne par terre, alors qu’elle devrait se trouver dans une armoire. Et elle râle. Pourtant, dieu sait qu'elle n’est pas un exemple en matière d’ordre. “Putain Dylan, c’est quoi ça ?” Elle lance le t-shirt sur sa colocataire en se fichant bien de la déranger, puis elle contourne le canapé pour lui faire davantage face. “Sérieux, regarde-toi. T’as pas mieux à faire… ?” Peut-être que c’est abrupt, pour quiconque est étranger à leur duo. A vrai dire, peut-être même que c’est abrupt pour elles. Mais n’est-ce pas le but ?
Wake up, Fraser.
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