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YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
SHIN JAE-JO ¶ PANDORA
Put your favorite heels on, 'cause they make you feel strong
Avant de commencer, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre personnage, afin d'en savoir davantage sur les motivations qui l'animent.
L'INTERROGATOIRE
Peut-être un instrument de musique ? Est-ce que je lis bien la question ? Dans tous les cas, j'aimerais bien savoir jouer du piano pour embellir mes performances ou pour mon propre plaisir. Je trouve ça beau, impressionnant. J'ai pas tant envie de savoir autre chose. Je me contente de ce que j'ai dans le moment présent.
Enfant, je voulais devenir chanteur, mais bien que ma voix ne faussait pas, je ne croyais pas en mes compétences. En art comme en musique, je crois qu'il faut être Picasso pour percer et devenir célèbre et je ne suis qu'un pauvre mortel aucunement prodige. Après avoir accepté mon être dans son entièreté, j'ai travaillé fort pour me faire une place sous le projecteur de la scène burlesque en tant que drag queen. Je m'y sens à ma place, accepté et vibrant, presque puissant. Je veux que la foule me regarde, m'admire. Je ne suis quelqu'un que dans leurs yeux.
S'accepter soi-même et apprendre à vivre seul. J'ai dû me battre longtemps pour me sentir bien dans ma peau. Il n'était pas toujours facile de se prouver aux autres alors que je ne croyais pas en moi-même. Je me suis retrouvé au sol, genoux écorchés, détruit, plus d'une fois et il m'a fallu me relever seul. On en vient parfois à se croire différent et spécial. MA vie est difficile, MOI j'ai mal, etc. mais tout le monde à ses propres problèmes et faut reconnaître que parfois les autres sont trop occupés avec leur propre blessure pour lécher les nôtres. Ainsi, se tenir droit et devenir assez fort pour survivre à tout est le bonheur. On ne repose pas sur quelqu'un qui pourrait tourner les talons du jour au lendemain. On peut pas être trahit ou déçu si on ne fait confiance à personne, non ?
ta plus grande réussite à ce jour ?
Ma plus grande réussite est de m'être rendu sur scène, sans aucun doute. La peur m'avait serré le ventre à m'en coupé le souffle la première fois que la lumière m'avait aveuglé. Allaient-ils m'aimer ? Allais-je être à la hauteur ? Allais-je craquer sous la pression ? Pourtant, une fois que la musique avait commencée, ma tête s'était vidée et tout c'était bien passé. Je n'ai jamais été aussi fier. Depuis mes débuts, je dirais que je n'ai pas pensé à la prochaine étape. Je danse, je paie mon loyer sans trop de problème et pas besoin d'une moitié lorsqu'on est complet. Je profite de la vie ? On va dire ça.
et jusqu’où serais-tu prêt(e) à aller pour la défendre ?
C'est tout simple: ma liberté. Je veux pas de bâton dans les roues, pas de restriction, pas d'interdiction. J'ai assez été dans mon propre chemin pour accepter qu'un ou une autre le fasse. Malheureusement, ça implique que je ne suis pas fort sur les compromis, je n'en fais pas. Ça a fait un géant X sur la case "couple". Je l'accepte. Certains ont voulus quand même jouer avec le feu, mais ils se sont tous brûlés. Nous arrivons à une situation où il y a désaccord et je ne bouge pas alors l'autre s'en va. Peut-être suis-je fait pour mourir seul, mais encore, y a-t-il vraiment quelqu'un qui ne meure pas seul ?
qu’as-tu ressenti ?
Faut pas exagérer, come on. J'ai pas volé une banque ou vendu de la drogue. J'ai juste... couché avec un homme et il m'a donné de l'argent après ? Je sais que ça l'air mauvais et dégueulasse, mais faut pas penser comme ça. C'est pas une habitude, c'est pas mon travail. C'est arrivé une fois... ou deux. Faut comprendre que je choisis les beaux messieurs. Je cris pas sur tout les toits que je fais ça. J'en parle à ceux qui m'intéresse. C'est un spectateur qui m'a donné l'idée. Il était adorable et il m'avait dit quelque chose dans les lignes de je serais prêt à payer pour blah blah blah . Pourquoi pas ? Je le fais pas tout le temps, j'exagère pas. Je blague et si ça mord l'appât tant mieux. J'ai une vie sexuelle bien ordinaire sinon. Pour ce que j'ai ressenti, je n'y ai pas pensé sur le coup. Lorsque je me sens rendu compte que cela pouvait être considéré comme de la prostitution, je dois avoué que j'ai eu un peu peur, mais come on c'est pas comme si ça pouvait se savoir.
Après réflexion, je dirais que je ferais en sorte qu'il n'y ai plus d'homophobie ou autre discrimination envers les gens qui ne sont pas hétérosexuels. Je voudrais que le monde entier accepte que c'est normal d'être attiré à un autre être humain, peu importe ce qu'il a entre les jambes, peu importe comment cette personne se considère. Aimer qui vous voulez ! Coucher avec qui vous voulez ! Protégez vous et demandez la permission, c'est tout ce qui compte. Bon, faites pas les fous non plus la... pas touche aux animaux et aux enfants.
J'ai une longue cicatrice sur mon tibia gauche dû à une opération que j'ai eu suite à une mauvaise chute en vélo. Je me suis fait percé les lobes d'oreilles juste à mes vingt-et-un ans. Je n'ai aucun tatouage... pour l'instant. J'adore les fruits, mais les légumes sont difficiles à avaler. Le chou-fleur est cependant mon préféré et le céleri est mon pire ennemi. Ma faible allergie pour les chats ne m'empêche pas, ne m'empêchera jamais, d'en avoir un. Watson est ma famille.
DERRIÈRE L'ÉCRAN
Karma : [X] It's all my fault [ ] I'm a mother fucker. Prénom/pseudo : Sandy Âge : 24 ans Anniversaire : 25 mars Localisation : Montréal, Canada Présence : 3/7. Personnage ... [X] inventé [ ] pré-lien. J'ai connu le forum : Sur Bazzart !Et je le trouve : Awesome ! Inspirant. Ma plus grande peur : Être enfermée dans une pièce, seule, sans fenêtre ni porte, prise au piège. Un dernier mot ? Sont pas toutes facile les questions d'interrogatoire ! Mais ça fait réfléchir so thats fun !
IMAGES CALYPSIE+TUMBLR
- InvitéInvité
I'm still alone in my mind
Baby, as soon as you meet me, you wished that you never did
Tell me I’m too crazy. You can’t tame me. Tell me I have changed, but I’m the same me, old same me inside. If you don’t like the way I talk, then why am I on your mind ? If you don’t like the way I rock, then finish your glass of wine.
Dans un modeste salon d'appartement juste assez grand pour une seule personne, Watson, le chat, portait une attention particulière à son maître. Les grands yeux verts suivaient le coréen, car ce dernier était très agité produisant le même effet d'un bout de plastique porté par le vent sur le sol. C'était en action, ça bougeait, c'était donc intéressant. Voilà qu'il le pointait et le regardait même en retour. Que faisait-il ? Jae, écouteurs aux oreilles, mimait les paroles de Sorry not sorry tout en dansant accompagné par la musique au maximum contre ses tympans. Tel un animal, il était déchaîné. Il vivait la chanson, la personnifiait. Il bougeait comme si personne ne le voyait, car il était bien seul chez lui. À l'aide de son déodorant qui agissait en tant que microphone, Jae présentait tout un spectacle à Watson de bon coeur. Étrange attitude venant de quelqu'un qui venait de se faire plaquer.
- Now payback is a bad bitch and baby, I'm the baddest. You fuckin' with a savage. Can't have this, can't have this. Whoooo !
Il était désolé, mais pas vraiment en fait. S'il était désolé, c'était que l'autre con avait pensé trouver l'âme soeur ou qu'il avait pensé que son cher et tendre changerait pour lui. Ya right, sure. Était-ce un record ? Même pas. Celui là avait resté quoi... quatre semaines ? Jae avait eu pire. C'était presque une danse de victoire. Personne n'allait lui dire quoi faire et personne n'allait le changer. Les hommes croyaient arriver dans la vie de quelqu'un et faire le ménage. Jamais avec lui. Le pire était qu'il était honnête avec chaque gars qui était sorti de chez lui en colère ou le coeur brisé. Ils connaissaient son caractère difficile, ils savaient ce qu'il faisait pour gagner sa vie et chaque fois ils s'attendaient que quelque chose change une fois en relation. Quelle blague ! You not happy ? Get out. Simple.
- Yeah, I'm on fire and I know that it burns !
Pandora avait tout donné, car elle offrait à son public son 110% chaque fois qu'elle mettait les pieds sur la scène. Faire du lip-sync en talons si haut que n'importe quelle fille se casserait le cou en essayant de marcher, le visage peinturé trois fois, la perruque longue et sauvage, le tout sous un projecteur bouillant n'était pas facile. Pourtant, elle le faisait et avait un plaisir fou à le faire. Elle avait appris à porter des talon-hauts en volant ceux de sa mère et à se maquiller en la regardant, puis en poussant la technique à l'aide de Youtube.
Les applaudissements se faisaient encore entendre alors qu'elle quittait la lumière, en sueur. Dans ce qu'on pourrait appeler une salle de coulisse, elle enleva tout de suite la perruque qui cuisait son crâne et salua les quelques collègues présentes sans oublié de replacer ses vrais cheveux, bien sûr. On lui demanda comment ça avait été et elle répondit avec un peu d'attitude diva que tout avait été comme elle l'avait voulu. Tout le monde ris avant de reprendre leur conversation. Jae n'avait jamais su comment réellement s'intégrer puisqu'elles étaient de vraies danseuses burlesques et donc malgré leur bonne énergie, il se sentait souvent à part. Pas que cela le dérangeait. Il préférait le calme après ses numéros de toute manière. Alors qu'il enlevait ses faux cils et nettoyait son visage, il écoutait d'une oreille distraite ce qui se passait. Les filles rageaient sur leur partenaire en divagant sur leur homme idéal. Sujet typique. Soudainement, on le força à s'impliquer en lui demandant ce que lui cherchait et il haussa les épaules.
- Well, not a crying baby, that's for sure. Girl, i don't even know if there's any real men left out there !
Ils rirent ensemble un peu, puis celle qui avait toujours le dernier mot ouvrit la bouche avec ce qu'elle croyait une bonne blague.
- Anyway, nobody's good enough for you, girl !
Ils rirent ensemble un peu. Elles retournèrent à leur conversation. Il continua d'enlever les couches de maquillage qui couvrait son visage fixant son reflet. Il avait presque l'impression de regarder un inconnu. Cela le déstabilisa un peu. Il avait peur que celui de l'autre côté de la glace ne mimique pas ses mouvements et qu'il commette quelque chose de vicieux. Allait-il lui cracher au visage ? Ou le lui arracher littéralement comme dans les films ? Ça devait être la fatigue. Alors Jae termina de se changer, rangea tout dans son large sac, puis dit au revoir aux autres pour rentrer.
Il était stupide de partir la pomme de douche lorsque l'on était déjà inondé dans le bain. Pourquoi alors les gens écoutaient de la musique déprimante lorsqu'ils étaient triste ? C'était aussi illogique. Stupide. Stupide, stupide, stupide.
Le noir remplissait la chambre, surtout passé minuit. C'était toujours pire, passé minuit. Il pouvait voir Watson couché en boule entre ses pieds l'empêchant de changer de position et l'heure passer minute par minute sur l'écran de son téléphone. Sa gorge se serrait, sa salive avait du mal à passer. Les paroles de Breathe de Lee Hi glissaient dans ses oreilles telle une macabre berceuse et il voyait encore l'autre le quitter encore et encore. Le bruit de la porte claquée résonnait infiniment se mêlant aux mots insensibles de la danseuse. Enfin, le fantôme de son père refit surface et les larmes lui vinrent aux yeux. Entre ses mains, son cellulaire s'embuait lentement. Il lui semblait si lourd... comme à chaque fois, mais ce soir, c'était pire.
Il fallait ne pas y penser trop longtemps ou il allait passer la nuit à hésiter ainsi. Un, deux, trois, go. Non, pas tout de suite. Ah, come on. Jae soupira bruyamment, frappa l'arrière de sa tête contre le mur quelques fois, puis il composa stoppant sa musique déprimante. Chaque tonalité était un enfer après un autre. Il ne cessait de se dire qu'elle ne serait pas debout. Il allait avoir le répondeur, c'était certain. Si c'était le cas, il raccrocherait. Il allait raccrocher. Il faisait un effort, c'était la pensée qui compte. Le répondeur allait prendre l'appel. Elle ne pouvait pas être debout, elle ne pouvait pas.
Elle répondit.
La voix de sa mère résonna, une brève salutation. Elle s'enquit de qui c'était, mais il était pris par surprise et restait muet. Et comme juste une mère pouvait le faire, elle souffla son nom, d'abord incertaine, puis avec espoir. L'entendre ainsi l'acheva et il se mis à pleurer.
- Hi eomma...
Ils n'échangèrent que quelques mots, très bref. Elle l'écouta surtout sangloter en silence tout en versant sans doute quelques larmes. Aujourd'hui marquait la deuxième année de la mort de son père. Il s'était pendu dans la salle de bain et c'était Jae qui l'avait trouvé en revenant de l'école. Douze années plus tard, le souvenir était toujours aussi épouvantable qu'impossible à supporter. Pour une raison ou une autre, il s'excusa encore et encore.
Tout le monde a des problèmes. Tout le monde a une vie difficile. En ce qui le concernait, il avait perdu son père à ses quatorze ans et il n'avait jamais été le même par la suite. Il avait quitté la maison dès qu'il avait pu laissant égoĩstement sa mère seule derrière et il avait vécu sa vie comme s'il était inatteignable. Néanmoins, ce soir, il s'accordait un répit en compagnie de l'unique personne au monde qui pouvait le voir, l'entendre faible et minuscule. Demain, la mascarade reprendrait.
I can't see when i smile, so i only do it when i'm alone
Dans un modeste salon d'appartement juste assez grand pour une seule personne, Watson, le chat, portait une attention particulière à son maître. Les grands yeux verts suivaient le coréen, car ce dernier était très agité produisant le même effet d'un bout de plastique porté par le vent sur le sol. C'était en action, ça bougeait, c'était donc intéressant. Voilà qu'il le pointait et le regardait même en retour. Que faisait-il ? Jae, écouteurs aux oreilles, mimait les paroles de Sorry not sorry tout en dansant accompagné par la musique au maximum contre ses tympans. Tel un animal, il était déchaîné. Il vivait la chanson, la personnifiait. Il bougeait comme si personne ne le voyait, car il était bien seul chez lui. À l'aide de son déodorant qui agissait en tant que microphone, Jae présentait tout un spectacle à Watson de bon coeur. Étrange attitude venant de quelqu'un qui venait de se faire plaquer.
- Now payback is a bad bitch and baby, I'm the baddest. You fuckin' with a savage. Can't have this, can't have this. Whoooo !
Il était désolé, mais pas vraiment en fait. S'il était désolé, c'était que l'autre con avait pensé trouver l'âme soeur ou qu'il avait pensé que son cher et tendre changerait pour lui. Ya right, sure. Était-ce un record ? Même pas. Celui là avait resté quoi... quatre semaines ? Jae avait eu pire. C'était presque une danse de victoire. Personne n'allait lui dire quoi faire et personne n'allait le changer. Les hommes croyaient arriver dans la vie de quelqu'un et faire le ménage. Jamais avec lui. Le pire était qu'il était honnête avec chaque gars qui était sorti de chez lui en colère ou le coeur brisé. Ils connaissaient son caractère difficile, ils savaient ce qu'il faisait pour gagner sa vie et chaque fois ils s'attendaient que quelque chose change une fois en relation. Quelle blague ! You not happy ? Get out. Simple.
- Yeah, I'm on fire and I know that it burns !
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Pandora avait tout donné, car elle offrait à son public son 110% chaque fois qu'elle mettait les pieds sur la scène. Faire du lip-sync en talons si haut que n'importe quelle fille se casserait le cou en essayant de marcher, le visage peinturé trois fois, la perruque longue et sauvage, le tout sous un projecteur bouillant n'était pas facile. Pourtant, elle le faisait et avait un plaisir fou à le faire. Elle avait appris à porter des talon-hauts en volant ceux de sa mère et à se maquiller en la regardant, puis en poussant la technique à l'aide de Youtube.
Les applaudissements se faisaient encore entendre alors qu'elle quittait la lumière, en sueur. Dans ce qu'on pourrait appeler une salle de coulisse, elle enleva tout de suite la perruque qui cuisait son crâne et salua les quelques collègues présentes sans oublié de replacer ses vrais cheveux, bien sûr. On lui demanda comment ça avait été et elle répondit avec un peu d'attitude diva que tout avait été comme elle l'avait voulu. Tout le monde ris avant de reprendre leur conversation. Jae n'avait jamais su comment réellement s'intégrer puisqu'elles étaient de vraies danseuses burlesques et donc malgré leur bonne énergie, il se sentait souvent à part. Pas que cela le dérangeait. Il préférait le calme après ses numéros de toute manière. Alors qu'il enlevait ses faux cils et nettoyait son visage, il écoutait d'une oreille distraite ce qui se passait. Les filles rageaient sur leur partenaire en divagant sur leur homme idéal. Sujet typique. Soudainement, on le força à s'impliquer en lui demandant ce que lui cherchait et il haussa les épaules.
- Well, not a crying baby, that's for sure. Girl, i don't even know if there's any real men left out there !
Ils rirent ensemble un peu, puis celle qui avait toujours le dernier mot ouvrit la bouche avec ce qu'elle croyait une bonne blague.
- Anyway, nobody's good enough for you, girl !
Ils rirent ensemble un peu. Elles retournèrent à leur conversation. Il continua d'enlever les couches de maquillage qui couvrait son visage fixant son reflet. Il avait presque l'impression de regarder un inconnu. Cela le déstabilisa un peu. Il avait peur que celui de l'autre côté de la glace ne mimique pas ses mouvements et qu'il commette quelque chose de vicieux. Allait-il lui cracher au visage ? Ou le lui arracher littéralement comme dans les films ? Ça devait être la fatigue. Alors Jae termina de se changer, rangea tout dans son large sac, puis dit au revoir aux autres pour rentrer.
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Il était stupide de partir la pomme de douche lorsque l'on était déjà inondé dans le bain. Pourquoi alors les gens écoutaient de la musique déprimante lorsqu'ils étaient triste ? C'était aussi illogique. Stupide. Stupide, stupide, stupide.
Le noir remplissait la chambre, surtout passé minuit. C'était toujours pire, passé minuit. Il pouvait voir Watson couché en boule entre ses pieds l'empêchant de changer de position et l'heure passer minute par minute sur l'écran de son téléphone. Sa gorge se serrait, sa salive avait du mal à passer. Les paroles de Breathe de Lee Hi glissaient dans ses oreilles telle une macabre berceuse et il voyait encore l'autre le quitter encore et encore. Le bruit de la porte claquée résonnait infiniment se mêlant aux mots insensibles de la danseuse. Enfin, le fantôme de son père refit surface et les larmes lui vinrent aux yeux. Entre ses mains, son cellulaire s'embuait lentement. Il lui semblait si lourd... comme à chaque fois, mais ce soir, c'était pire.
Il fallait ne pas y penser trop longtemps ou il allait passer la nuit à hésiter ainsi. Un, deux, trois, go. Non, pas tout de suite. Ah, come on. Jae soupira bruyamment, frappa l'arrière de sa tête contre le mur quelques fois, puis il composa stoppant sa musique déprimante. Chaque tonalité était un enfer après un autre. Il ne cessait de se dire qu'elle ne serait pas debout. Il allait avoir le répondeur, c'était certain. Si c'était le cas, il raccrocherait. Il allait raccrocher. Il faisait un effort, c'était la pensée qui compte. Le répondeur allait prendre l'appel. Elle ne pouvait pas être debout, elle ne pouvait pas.
Elle répondit.
La voix de sa mère résonna, une brève salutation. Elle s'enquit de qui c'était, mais il était pris par surprise et restait muet. Et comme juste une mère pouvait le faire, elle souffla son nom, d'abord incertaine, puis avec espoir. L'entendre ainsi l'acheva et il se mis à pleurer.
- Hi eomma...
Ils n'échangèrent que quelques mots, très bref. Elle l'écouta surtout sangloter en silence tout en versant sans doute quelques larmes. Aujourd'hui marquait la deuxième année de la mort de son père. Il s'était pendu dans la salle de bain et c'était Jae qui l'avait trouvé en revenant de l'école. Douze années plus tard, le souvenir était toujours aussi épouvantable qu'impossible à supporter. Pour une raison ou une autre, il s'excusa encore et encore.
Tout le monde a des problèmes. Tout le monde a une vie difficile. En ce qui le concernait, il avait perdu son père à ses quatorze ans et il n'avait jamais été le même par la suite. Il avait quitté la maison dès qu'il avait pu laissant égoĩstement sa mère seule derrière et il avait vécu sa vie comme s'il était inatteignable. Néanmoins, ce soir, il s'accordait un répit en compagnie de l'unique personne au monde qui pouvait le voir, l'entendre faible et minuscule. Demain, la mascarade reprendrait.
IMAGES TUMBLR
- InvitéInvité
Un perso bien intéressant que voilà! Bienvenue par ici
- InvitéInvité
Bienvenue !
Effectivement il a l'air bien intéressant ce personnage !
Bon courage pour ta fiche
Effectivement il a l'air bien intéressant ce personnage !
Bon courage pour ta fiche
- InvitéInvité
Bienvenue sur le forum et bonne rédaction.
- Felix E. BlackfieldI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2612
Messages : 700
Date d'inscription : 12/11/2017
Avatar : Dave Franco
Crédits : smmg bae
Âge du personnage : 27 ans
Nationalité(s) : Américaine.
Signe astrologique : Lion
Mon personnage, en 5 mots : connard, fêtard, dragueur, infidèle, bagarreur.
Quartier de résidence : Westside
Carrière, métier ou job : hacker pour le FBI et dealer pour la mafia italienne.
Études (passées ou en cours) : Diplômé en robotique.
Hobby : les grosses beuveries bien hardcore et les femmes.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : C'est ... compliqué
Avec : Arizona et toutes les autres femmes du monde.
Haaaaan Taemin :l:
Super choix d’avatar
Bienvenue parmi nous et bon courage pour la rédaction de ta fiche
Super choix d’avatar
Bienvenue parmi nous et bon courage pour la rédaction de ta fiche
- Shaé ManciniI'm a Mother Fucker
-
Dollars : 2438
Messages : 259
Date d'inscription : 20/03/2018
Avatar : Gemma Arterton
Crédits : Shiya
Âge du personnage : 33 ans
Nationalité(s) : Italienne et Américaine
Signe astrologique : Vierge
Mon personnage, en 5 mots : Maternelle, Engagée, Passionnée, Douce, Battante
Quartier de résidence : Northeast
Carrière, métier ou job : Chef de projet à l'UNICEF, titre pompeux au possible pour dire que ce n'est qu'une petite main au sein de son unité
Orientation sexuelle : Hétérosexuel(le)
Situation sentimentale : Célibataire (par choix)
Mon bébé Taemiiiiiiiiiinnnnn
Désolée juste bebe Min quoi...
Bienvenue parmi nous ! Trop hâte d’en savoir plus !!
Désolée juste bebe Min quoi...
Bienvenue parmi nous ! Trop hâte d’en savoir plus !!
- InvitéInvité
Meurchi beaucoup tout le monde !
J'espère pas vous décevoir !
PLEINS DE LOVE
J'espère pas vous décevoir !
PLEINS DE LOVE
- InvitéInvité
Je crois que je te connais toi derrière l'écran
Bienvenuuue par ici
Bienvenuuue par ici
- Hazel Brown ¶ I can't hear you but i can listen to you.
- Shin Jae-Jo ¶ I'm still alone in my mind
- completely lost (shin)
- NIKOLAÏ IVANOV ¶ Un tatouage est la reproduction d'une histoire, d'une blessure, d'un sentiment dont on veut se souvenir éternellement.
- NIKOLAÏ IVANOV ¶ Un tatouage est la reproduction d'une histoire, d'une blessure, d'un sentiment dont on veut se souvenir éternellement.
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