YESTERDAY'S NEWS |48
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Le soleil brillait haut dans le ciel, transperçant les fenêtres de la boutique, réchauffant l’air. Tu étais bien, tu étais confortable. Pour la première fois depuis longtemps, tu avais envie de quitter les lieux, de profiter de l’air frais et de la température agréable, délaissant ne serait-ce que quelques heures la boutique, confiant le tout au bon soin de tes employés. Quand bien même tu ne possède pas une confiance totale en eux. Quand bien même tu ne pourras profiter de certains clients. Tu es confiante que, sur ton trajet, tu croiseras une victime potentielle, comme tous les autres jours que tu prends le chemin pour retourner chez toi, après une journée à la boutique. Peut-être cela pouvait paraître futile, banale voir même inutile aux yeux des autres. Mais, pour toi, c’est devenu un mode de vie. Tu n’imagines plus ton existence sans les vols, sans les arnaques que tu exécutes de mieux en mieux. Tu es une criminelle qui possède une couverture majestueuse. Alors, pourquoi devrais-tu changer. Pourquoi devrais-tu évoluer. Pour éviter les problèmes avec les autorités, pour éviter d’attirer des ennuis à certaines personnes… Rien de cela n’a de l’importance à tes yeux actuellement. Tu es seule, tu es indépendante. Cette boutique, tu en es la propriétaire. Tu en fière, c’est la première fois que tu t’accroche à ce point à un projet, que tu dévoile une ambition grandissante. Quand tu prends le temps d’y réfléchir, tu ne te reconnais plus réellement. Cependant, tu aimes cette nouvelle version de toi. Il y a toujours les mauvais côtés qui s’avère être très présent chez toi, tel ton caractère de feu, tel tes escroqueries, tel ton absence de contact avec tes parents. Avec les années, tu es devenue une solitaire, une femme qui n’a plus besoin de l’accord ni les conseils de ces géniteurs. Après tout, ils ne vont que répéter encore et encore ce qu’ils disaient par le passé, avant ton départ. Tu devrais évoluer, tu devrais changer, tu devrais montrer un meilleur exemple à ta cadette. Puis, comme tous les autres jours, tu rirais et franchirait la porte sans le moindre remords. Les repas en famille, les réunions joyeuses et amusantes, des choses que tu ne connais pas et dont tu ne connaîtras jamais l’existence. Du moins, pas avec tes parents. Peut-être que, un jour, tu auras ta famille à toi, avec tes enfants et ton compagnon. Tu ne peux le nier, l’horloge biologique commence à tourner. Tu ressens de plus en plus le besoin de t’installer avec quelqu’un et commencer à réaliser ce rêve secret. Toutefois, ce n’est guère pour maintenant. Bien au contraire. Tu n’as pas repris contact avec tes anciennes connaissances de la ville, tu n’as pas rencontrée d’homme digne de ce nom. Tu progresse seule, jusqu’à ce qu’un changement majeur fasse son apparition au sein de ta vie. Ce qui pourrait arriver plus rapidement que tu ne peux le croire. Tandis que tu avances, observant les passants, scrutant ceux qui possède un peu plus d’argent que les autres. Tu trouves une victime. Un homme, probablement mi-trentaine, occupé par son appel. Il ne te verra pas. Il ne sentira rien. Comme tous les autres avant lui. Tu t’approches donc de lui, laissant ton regard observer les environs, t’assurant de ne pas être vu par les mauvaises personnes. Aucun regard. Tu passes à l’acte. Tu glisse ta main dans le creux de sa poche et attrape son portefeuille. Comme toujours, c’est la victoire. Tu prends l’argent présent à l’intérieur de l’objet de cuir, le laisse tomber pour ensuite te faufiler dans l’une des ruelles environnantes. Tu prévoyais ranger ton butin à l’intérieur de ton sac avant de poursuivre ta route, pour éventuellement revenir à la boutique. Cependant, tu n’as pas le temps de rien faire. Lorsque tu te retourne, à l’entrée de la ruelle se trouve un homme que tu connais trop bien…
@a. rowdy walker
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Des affaires à régler, voilà ce qui m’as poussé à venir aujourd’hui dans le centre ville. Une amie m’a parler d’un souci qu’elle rencontre avec une petite frappe de petit quartier qui se la joue dans les beaux quartiers de Los Angeles. Le style de type qui joue les caïds avec les femmes mais qui une fois devant un mec, se pisse dessus. Donc je me suis rendu dans son appartement du centre-ville pour avoir une conversation musclée avec lui. Après lui avoir refait le visage puis changer la décoration de l’appartement. Je sors de chez lui pour rejoindre Cléa sur la terrasse d’un petit café, je lui redonne ce que le type lui devait en argent et en plus, les affaires qui lui avait dérobé avec quelques petits extras. Normalement, ce type ne viendra pas la déranger à nouveau. Dû moins, il sait très bien que la prochaine fois il ne s’en sortira pas aussi bien qu’aujourd’hui. Du coup, j’en profite pour passer un peu de temps avec Cléa pour discuter un peu de tout et de rien. D’ailleurs, celle-ci devrait normalement m’avoir un truc pour le bébé de ma frangine. Cléa est assez douée pour confectionne des trucs comme des oreillers, des couvertures pour bébé. Donc j’en ai profité de lui rendre se service pour lui en demander un en retour. Après avoir bu un café ensemble, je me décide à partir récupérer ma moto, là où je l’avais déposé avant de faire une petite visite de courtoisie à ce type. Mais, en marchant dans la rue, j’aperçu une silhouette qui ne m’est absolument pas inconnu. Au début, j’ai tout simplement cru que j’étais entrain de rêvé. Que le manque de sommeil de ses derniers jours commencer à me rattraper d’une manière fulgurante. Je ralentis le pas pour observer cette blonde qui me rappels étrangement celle qu’il m’a piqué au cœur il y a quelques années. Celle dont le départ m’a anéanti mais, qui pourtant n’as pas réussit à faire que je lui en veuille. Cette femme vient à alléger un homme de son portefeuille avant de s’éclipser dans une petite ruelle. Je viens à la suivre mais, je reste à distance de cette femme. Je l’observe sans rien dire, les bras croiser sur le torse. Isadora n’a pas changé, elle est toujours aussi belle qu’au premier jour où j’ai posé les yeux sur elle. Lorsqu’elle finit par s’apercevoir de ma présence à l’entrée de la ruelle. Mon regard se plonge dans le sien, elle peut lire la douleur qu’est de la revoir mais, aussi la joie. Mes sentiments sont assez partagés pour le coup. « Tu sais que tu vaux mieux que ça Isa ? » Questionnais-je en regardant le portefeuille. « Je me rappel d’une femme bien plus douer pour obtenir ce qu’elle désirait. Mais, je me suis peut-être trompé. Tu me diras… Je me suis bien trompé sur toi lorsque tu es partit du jour au lendemain ! » Dis-je sur un ton assez neutre.
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Fidèle à toi-même, tu ne manques pas une occasion d’alléger certaines personnes de différents objets, ou différents montants. Selon les jours, selon ton humeur, tu pouvais varier tes actions. Cependant, tu restais celle que tu as toujours été. Quand bien même tu possède une boutique. Quand bien même tu as eu des problèmes avec les autorités. Quand bien même ce n’est pas un mode de vie recommandé. Tu es ainsi, et tu le resteras, probablement jusqu’à ce que la vie quitte ton corps. Par le passé, tu accumulais les vols, les escroqueries digne de ce nom. Ce n’était pas un simple portefeuille dérober à l’un des nombreux passants, bien trop occupé pour prendre conscience de ta présence. Pourtant, tu te contente de ce petit vol aujourd’hui. Tu te contente de ce montant supplémentaire mais banal. Tu aurais pu obtenir beaucoup plus de cet homme, ou de l’autre qui se trouvait près de lui. Ou encore de cette femme qui croisa ta route quelques secondes plus tôt. Tous les trois portaient des vêtements de marques, des bijoux de valeurs ornant leur corps refait à maintes reprises. Tu ignores pourquoi, mais tu n’as pas ressenti l’entrain ni même la motivation de viser plus haut. Peut-être était-ce ton état d’esprit. Peut-être était-ce la ville. Tu l’ignores. La seule chose dont tu es certaine, la présence de quelqu’un derrière toi. Tandis que tu allais enfouir l’argent récolter au creux de ton sac, dissimulant ainsi la seule preuve de ton acte peu recommandé. Tu te retourne vers l’entrée de la ruelle et tu y aperçoit un homme, bras croisé. Un simple coup d’oeil rapide te suffit pour reconnaître cette silhouette que tu connais si bien. Il n’a pas changé, pas le moindre du monde. Il est toujours aussi séduisant, aussi charmant, aussi envoûtant. De ce premier regard, les souvenirs reviennent à la charge à l’intérieur de ton esprit. Tu le revois la première fois, à son club, alors que tu lui as arraché le coeur pour le joindre au tiens. Alors que tu succombais à son charme de mauvais garçon peu fréquentable mais dont tu raffoles. Tu revois aussi le visage du policier qui te menace, qui tente de te faire parler par tous les moyens possibles. Tu revois ton visage ruiner par les larmes qui avaient coulées tandis que tu préparais tes bagages pour disparaître sans un mot, sans une note. Tu n’aurais jamais cru que le revoir serait autant douloureux que satisfaisant. Tu croyais encore moins le revoir dans de tel circonstance, si peu à ton avantage. “Rowdy… ” Dis-tu, dans un soupir. Tu es dans l’incapacité de prononcer plus. Tu es incapable de bouger le moindre muscle de ton corps. Tu aurais voulu te rapprocher de lui comme tu aurais voulu prendre la fuite de nouveau. Tu ignorais quoi lui dire afin de t’excuser, afin de lui faire comprendre. Dans son regard, tu perçois la haine, la peine mais également une certaine joie. Tout comme toi, il semblait perdu dans ce tumulte d’émotion soudain. Lorsqu’il finit de parler, tu fermes les yeux alors qu’un nouveau soupir franchit tes lèvres. Tu aurais voulu que le sujet ne revienne pas aussi rapidement, aussi brusquement. Comment pouvais-tu justifier ton départ soudain afin qu’il comprenne, afin qu’il l’accepte. “Je n’ai pas eu le choix de disparaître...” Te contentes-tu de lui répondre avant de parvenir à bouger ton corps. Tu t’approches de lui, lentement, incertaine. Tu ignores si ce simple mouvement ne va pas l’éloigner et le faire fuir à son tour. Tu aimerais tant pouvoir lui expliquer dans les moindres détails ce qui te poussa à partir, mais tu crains de créer des problèmes. Tu sais comment il peut être avec les autorités. Tu refuses de créer des problèmes, à lui ou à son club, après tout ce temps. Ce fût la première chose qui te traversa l’esprit à l’époque. Le bien de ton homme, le bien de son club. “J’aurais voulu rester… mais je ne pouvais pas.” Dis-tu, alors que tu étais désormais tout près de lui. Tu pouvais sentir son parfum, tu pouvais sentir son souffle terminer sa course sur ta peau. Ton regard se perdait dans le sien. “Pourras-tu te contenter de cette réponse pour le moment Rowdy… Je ne veux pas te causer de problème, ni à toi ni à personne. Je sais que tu ne vas sûrement pas me croire, mais c’était pour ton bien.” Dis-tu, simplement. Tu aurais voulu glisser l’une de tes mains jusqu’à son visage, le caresser quelques secondes puis reprendre ton chemin. Mais, tu étais incapable. De nouveau, tu étais figée, tu étais immobile. L’air venait à te manquer tandis que les battements de ton corps s'accélèrent. “Pardonne moi…” Les derniers mots qui franchissent la barrière de tes lèvres dans un soupir, dans un murmure. Tu ne pouvais être certaine qu’il les entende correctement au vue des bruits ambiants. Mais, tu les avais prononcées. Dans l’immédiat, cela s’avérait être tout ce qui t’importait.
@a. rowdy walker
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Le mélange de mes sentiments fait en sorte que je ne sais pas si je dois être heureux de la revoir, ou de me casser après lui avoir dit ce que j’ai sur le cœur. En même temps, jusqu’à présent je n’avais aucune idée de ce sentiment de colère qui dormait en moi. Peut-être que j’ai été un peu trop direct lorsque je viens à lui parler de son départ. Sur le fait que je me suis trompé sur elle à cette époque. Lors de son départ, elle a laissé un trop grand vide dans mon cœur. Isadora est la seule femme à m’avoir mis dans un tel état après son départ. Je n’avais pas compris à cette époque, enfin je ne comprends toujours pas aujourd’hui. Peut-être qu’elle me donnera une explication à son départ. Peut-être pas. Pour le moment, elle m’annonce qu’elle n’avait pas le choix. Pourtant, je ne baisse pas le regard, je reste de marbre face à cette femme qui à longtemps fait chavirer mon cœur, jusqu’à me noyer moi-même dans l’océan de ses yeux. La réponse d’Isa ne me convient pas et je doute qu’elle me convienne un jour. Je la regarde se rapprocher de moi, d’un pas lent. Je ne me serais surement jamais attendue à remettre la main sur elle, comme cela. J’aurais peut-être mieux fait de rester avec Cléa ou même tout simplement ne pas m’arrêter. Mais, j’avais besoin d’avoir le cœur net. Besoin aussi d’être sûr que je ne sois pas entrain de devenir tout simplement fou. La blonde en face de moi, rajoute dans le moment qu’elle aurait préféré rester. La question qui me vient à l’esprit, c’est pourquoi elle ne l’a pas fait dans ce cas ? Mon regard se perd à nouveau le sien, elle est si proche de moi que je peux sentir son doux parfum. Et je dois lutter pour ne pas céder à la tentation de la prendre dans mes bras et de tout lui pardonner aussi facilement. J’avais eu tellement de projet pour notre avenir… Cette bague que je lui avais achetée il y a quelques années. Celle que j’avais choisi pour celer définitivement notre amour. Celle qui aurait fait d’elle, Madame Walker. J’écoute les quelques paroles de la blonde avant de finalement laisser un soupir se faire entendre. Je passe ma main sur mon visage comme pour me réveiller. J’entends qu’elle dit autre chose après de m’avoir demandé si je peux me contenter de cette explication, que c’était pour mon bien et qu’elle ne veut pas me causer le moindre problème. « Tu crois sérieusement qu’après toutes ses années je vais pouvoir me contenter de cette réponse ? » Demandai-je sur ton assez sec. Je la regarde en fronçant les sourcils. « Je ne sais pas ce qui ta pousser à faire tes valises et à te tirer comme tu l’as fait. Je me suis fait une tonne de film dans ma tête pour finalement en venir à l’hypothèse que tu voulais tout simplement mieux que ce que j’avais à t’offrir. Après tout, cela m’avait paru normale et dans le fond je ne t’en voulais même pas. » Je ne lui dirais pas que j’ai été une vraie loque après son départ. « Si tu veux mon avis. Si tu avais voulu rester, tu l’aurais fait. Que ce soit pour mon bien ou pas… Je suis assez grand pour me protéger. »
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D’un pas hésitant, tu avais franchit la courte distance qui était présente entre toi et ton ancien petit ami. Celui pour qui ton coeur bats encore. Celui pour qui tu aurais été prête à beaucoup de sacrifice. Celui dont tu souhaitais le bonheur plus que quiconque en ce monde. Quand bien même tu es celle qui a détruit son coeur il y a deux ans. Malgré toutes les pensées qui ont traversé ton esprit ce soir-là, tu étais convaincue d’agir pour le mieux. Tu le connaissais bien, tu savais comment il était. La seule que tu espérais, lui éviter les ennuis. Qu’il clame être en mesure de se protéger seul ou non, tu n’aurais pu vivre avec les éventuels conséquences. Si tu serais restée, s’il aurait des problèmes par ta faute, si le club en aurait souffert. Toutes ces choses que tu espérais éviter en quittant la ville sans un mot. Tous les soirs, tu pensais à lui. Tous les soirs, tu regardais l’écran de ton nouveau portable, composant son numéro mais sans jamais appeler. Tu avais peur qu’il ne décroche pas. Tu avais peur qu’il refuse de t’adresser la parole. En dépit de ce que tu peux montrer ou dire, ce départ a créé un grand vide en toi. Tu n’étais plus toi-même, tu n’étais plus complète. Après avoir passée autant de temps auprès de lui, tu étais devenue habituée à sa présence, à son parfum, à son corps tout près du tiens. Tu as longtemps pleurée, tu as longtemps regrettée. Mais, tu n’étais pas prête à revenir. Les souvenirs de ce policier, de cet interrogatoire était encore bien présent au sein de ton esprit. Les mots qu’il avait prononcé dans cette petite salle, espérant te faire craquer, espérant te faire déballer tout ce que tu savais. Il n’a eu aucun problème à menacer les personnes chers à tes yeux. Il n’a eu aucun problème à te faire vivre un véritable enfer. Plus jamais tu ne voulais vivre une telle situation. Cependant, tu n’as pas changée pour autant. Tu aimes encore le même homme, tu mènes encore la même vie… “Je sais que tu veux plus. Je te connais Rowdy…” Dis-tu, plongeant ton regard azur dans celui de ton interlocuteur. De ce simple regard, tu sentais ton corps tout entier succomber de nouveau à son charme. Tu sentais l’envie de rester près de lui, de le toucher, de l’embrasser. Tout ce qui le concernait te manquait terriblement, autant sur le plan physique que sur le plan émotionnel. Il était celui pour qui ton coeur battait, et bats encore. Il est celui qui a manqué le plus à ton existence durant les nombreux mois que tu as passée à l’extérieur de la ville. Toutefois, lorsqu’il finit de parler, ton coeur arrêta de battre durant quelques secondes. Du moins, c’est l’impression que tu as ressentie, à l’intérieur de ta poitrine. Comment pouvait-il croire que tu souhaitais plus alors que, à tes yeux, il était la perfection incarné, celui dont tu avais besoin pour être heureuse. Sans pouvoir faire autrement, tes mains se retrouve de chaque côté de son visage. Quand bien même il tente de se reculer. Quand bien même tu ignores comment il va réagir, tu ne peux faire autrement. Les traits de ton visage s’avère être sérieux, mais également inquiet. “Comment peux-tu croire une telle chose? Tu as toujours été ce que je désirais le plus Rowdy, je t’interdis de croire que je voulais plus que ce que tu pouvais offrir car c’est faux.” Dis-tu avant de fermer les yeux quelques secondes. Tu espérais éviter de lui avouer la véritable raison de ton départ, mais tu constate que tu n’auras guère le choix. “Je sais que tu es bien capable de te protéger toi-même… Mais tu crois que la police t’aurait laissé faire comme tu voulais? Que ton club n’aurait pas eu des ennuis après? Et si tout aurait été de ma faute, je n’aurais jamais pu vivre avec cette culpabilité. J’ai préférée disparaître que de laisser un policier trop entreprenant finir par mettre la main sur toi ou sur ton club.” Ton regard s’embrouille légèrement à la simple mention de ce terrible souvenir. Tu n’es pas celle qui démontre ces émotions, mais avec lui, tu sais que tu peux être un peu plus sincère que les autres. Tu sais que tu peux lui faire confiance malgré tout. “Juste l’hypothèse que les autorités débarquent à la maison, me prenne ou te prenne, je ne pouvais pas le supporter. Alors, j’ai fais mes valises et disparu. Et ne va pas croire que c’était facile pour moi de partir sans toi… “ Tes mains glissent de son visage pour revenir le long de ton corps. Tu étais anéantie, de nouveau. Tous les souvenirs revenaient à la surface, toutes les émotions refoulés remontent. Tu te sentais vulnérable, et tu trouvais cela dangereux. Tu refuse d’être à la merci des autres…
@a. rowdy walker
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Isadora s’étant rapprocher de moi, je peux sentir son doux parfum tellement envoutant. Mon regard se pose sur son visage comme pour chercher le moindre changement de celui-ci depuis son départ. Je sais parfaitement qu’elle essaie de me préserver de la vérité. Mais, j’ai besoin de savoir ce qui a bien pu la forcer à partir de la sorte. De toute manière, elle sait très bien que ce qu’elle vient de me dire ce n’est pas suffisant. Je ne peux pas me contenter de cela. Surtout maintenant qu’elle est en face de moi. Finalement, je deviens plus dur dans mes paroles comme physiquement. Je finis par lui parler ma dernière hypothèse sur son départ, sur le fait qu’elle est tout simplement partit car elle désirait mieux que la vie que j’aurais pu lui offrir. Après tout… L’hypothèse aurait pu être la bonne. Pour le coup, j’ai tout de même assez peur de sa réponse. Que ce soit la raison de son départ, car cela ne serait plus une simple idée mais, un fait. La blonde vient poser sur douce et fine mains sur mon visage. Elle plante ainsi son regard dans le mien. Le contact de sa peau contre la mienne me donne littéralement l’envie de la prendre contre moi, de l’embrasser, de laisser tomber les explications et passer à autre chose. Je dois me montrer plus fort, lutter contre mes pulsions. Finalement, ce n’était pas pour cela qu’elle était partie de la sorte. La voleuse voulait me protéger face à la police… La colère était entrain de naitre au plus profond de moi. L’envie de trouver ce type qui a fait peur à ma blonde et de le faire regretter. Surtout lorsque je vois le bleu des yeux de la voleuse s’embuer au fil de ses propos. Ce qu’elle rajoute me transperce le cœur encore une fois. Jamais, je n’aurais pensé qu’elle puisse se sacrifier pour moi comme pour mon club. Maintenant, je comprends qu’elle soit partie de la sorte. Lorsqu’elle vient à retirer ses mains de mon visage, je viens la prendre dans mes bras. Ce fut plus fort que moi. Je sais très bien qu’elle est sincère dans ses propos et je ne doute absolument pas de ce qu’elle vient de me dire. Tandis que je la serre contre moi, l’une de mes mains vient caresser son dos, tandis que l’autre reste poser contre sa nuque. « Tu aurais dû m’en parler. » Dis-je dans un léger murmure au près de son oreille. Je n’aurais surement pas pu faire grand-chose, mise à part en parler à Eloïse. » Ma cousine est agent du FBI mais, malgré nos choix très différents de vie. Nous étions restés assez proches l’un de l’autre. Je finis par me détacher un peu d’elle sans pour autant la laissé partir du creux de mes bras. Mon regard se plante à nouveau dans le sien. « Et dans le pire des cas, je serais parti avec toi. Le club n’est pas qu’un chapter, je me serais facilement rattaché à un autre club ou je serais passé en nomades. Un biker sans attache. Cela aurait simplement, toi, ma bécane et moi. Nous aurions vécu au jours le jour. » Dis-je avec un léger sourire.
- InvitéInvité
La proximité présente entre vos deux corps te rends quelque peu nostalgique. Tu te souviens de ces longues soirées passées auprès de lui, coller contre lui. Tu te souviens de l’odeur particulière qui émanait de son corps. Tu te souviens de la sensation de ces mains qui parcourent ton corps. Tu te souviens de tout, et ce, dans les moindres détails. Tu as tout fait pour ne rien oublier durant que tu étais au loin. Quand bien même tu ignorais si, un jour, tu reviendrais en ville. Quand bien même tu ignorais si, un jour. tu allais le revoir. Tu avais l’espoir. Malgré tout ce qui a provoqué ton départ, l’espoir de le revoir te maintenait en vie. Tous les soirs, tu pouvais revoir son visage en rêve. Tous les soirs, tu pouvais sentir son corps proche du tiens, entendre sa voix rauque résonner à tes oreilles. Et là, d’être devant lui, aussi impuissante, te permet de graver de nouveau souvenir. Il n’a pas changé. Il a la même voix, le même parfum, le même charisme naturel qui a fait fondre ton coeur par le passé. D’être devant lui, ainsi, tu te sens tomber amoureuse de lui, encore et encore. Tu es incapable de te sentir autrement. Il est assurément le seul homme qui te fait sentir aussi bien, aussi vivante. Tu tenais à lui comme tu n’as jamais tenue à personne par le passé. Devoir le quitter, l’abandonner, a été la chose la plus difficile que tu n’ai jamais faite. Tu sais qu’il a souffert, tu sais qu’il a dû chercher à comprendre ce qui t’a poussée à prendre la fuite de la sorte. À ce moment là, tu croyais que c’était la meilleure chose à faire. À ce moment là, il n’y avait aucune autre alternative possible. Cependant, après lui avoir expliquer la raison de ton départ, après lui avoir avouer tes craintes vis-à-vis de lui, de son club, de votre vie à l’époque, il semble comprendre. Tu es sincère, comme toujours avec lui. Au point que quelques larmes se faufilent devant ton regard, embrouillant légèrement ta vision. Peut-être est-ce de cette manière que tu ne l’as pas vu approcher ces bras de toi. Lorsqu’il te prit dans tes bras, ton coeur fit un bond. Jamais, ô grand jamais tu n’aurais cru possible de retrouver une place au creux de ces bras, collée contre son corps. Tu pouvais sentir son coeur battre derrière ton torse, tu pouvais sentir son parfum, tu pouvais sentir ces mains contre toi. Soudainement, toute trace de tristesse ou de nostalgie disparu de ton être. Pour laisser place au confort, au bonheur et à l’amour. Oui, tu l’aimes encore. Tu n’as jamais pu arrêter de l’aimer. Tu n’as jamais pu passer à autre chose. Même si tu ne pouvais être certaine de le revoir un jour. Submergée par un bonheur que tu ne pensais plus jamais ressentir, tu écoute néanmoins les paroles de cet homme. Tu y avais pensée de lui en parler. Tu y avais pensée de prendre son avis en considération. Mais la peur a pris le contrôle de ton être tout entier ce soir-là. La peur que la police débarque au club. La peur que la police débarque chez toi ou chez tes proches. La peur de mêler tous les êtres qui te sont cher à ce problème qui n’était que le tiens. Le policier avait été clair. Si tu parlais, il allait le savoir. Si tu tentais quelque chose contre lui, il allait le savoir. De ce fait, la fuite te semblait la seule et unique option possible. Tirée de tes pensées par le corps de l’homme le plus important de ton existence qui s’éloigne légèrement, tu replonges tes yeux dans les siens, refoulant les larmes qui s’accumulent devant tes yeux. Les mots qui franchissent les lèvres de ton interlocuteur font naître un nouveau tumulte d’émotion en toi. Tu ne sais que dire, tu ne sais que faire. Alors, après quelques secondes de silence, tu te contentes de glisser une main jusqu’à son visage, le caressant doucement. Puis, tu t’approches un peu plus et viens déposer tes lèvres contre les siennes. Tu avais encore un souvenir très précis de la sensation, du goût, du bonheur que tu ressentais chaque fois que tu l’embrassais. Mais, à ce moment précis, c’était encore mieux que dans tes souvenirs. Tu laisses alors tes lèvres danser avec les siennes durant quelques secondes avant de te reculer. “Je n’aurais jamais voulu être la cause de ton départ. Même si tu dis que tu n’aurais pas eu de problème à te joindre à un autre club ou devenir nomade. Je sais bien que tu as des attaches ici, que tu es bien ici.” Tu marques une courte pause alors que ton autre main rejoint la première contre le visage de ton compagnon. “Déjà que je trouvais horrible de devoir tout laisser derrière, sans explication auprès de personne… Je ne voulais pas que tu sois obligé de faire la même chose! Même si j’aurais bien aimée t’avoir avec moi durant tout ce temps et ne jamais devoir te quitter…” Dis-tu, doucement. Ton regard est toujours plongé dans le sien. “Je voulais ton bien et éviter les ennuis pour toi…” Finis-tu de dire dans un murmure.
@a. rowdy walker
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- InvitéInvité
Parfois, la peur peut influencer nos actes. Je n’ai pas de doute sur le fait que ce soit la peur qui est fais réagir ma blonde ainsi. Certes, elle m’a fait souffrir en partant comme elle l’a fait mais, je n’ai jamais réussi à lui en vouloir. Surement les sentiments que j’ai pour elle qui m’en en empêcher. Puis, il est clair que je rêvais de mieux que moi pour elle. Je crois même que la colère que j’ai pu avoir après son départ fut plus tourné envers moi et mon incapacité à avoir une vie normale. Le club est vraiment tout pour moi, les gars sont ma famille, je donnerais ma vie pour eux mais, je la donnerais aussi s’il s’agit de cette femme que j’ai en ce moment même dans mes bras. A ce moment, j’ai l’impression que les deux ans qui se sont écouler ne se sont jamais mis entre nous. Après lui avoir dit que j’aurais été prêt à partir avec elle, quitte à passer en nomads ou même rejoindre un autre chapter du club… Je l’aurais surement fait sans hésiter. Certes, je serais partit loin de mes potes, loin de ma petite sœur. Mais, ils auraient sans doute compris mon choix. Enfin, peut-être pas Arya mais, je ne l’aurais surement pas laissé tomber. Isadora vient déposer ses lèvres contre les miennes. Je laisse les mienne s’entrelacer contre les siennes. Bordel… Cette sensation m’a tellement manqué. Elle est la seule à me donner ce genre de sensation. Je viens la rapprocher à nouveau de moi, n’ayant aucune envie de la laisser quitter l’espace de mes lèvres une nouvelle fois. La blonde vient mettre un terme à notre baiser. Aux files de ses paroles, un petit sourire vient se dessiner sur mes lèvres. Isadora n’a pas l’aire de comprendre que je serais capable de tout foutre en l’aire pour rester auprès d’elle. Sin serait là, je pense qu’il lui dirait qu’elle a été la seule à avoir une telle influence sur moi. « S’il y a bien une personne pour qui j’aurais et je serais encore capable de tout perdre, c’est toi. » Dis-je avec un léger sourire. « Tu n’as vraiment pas l’aire de te rendre compte l’importance que tu a pour moi. » Je viens déposer un rapide baiser sur ses lèvres avant de déposer mes mains sur son visage. Mon regard se plante à nouveau dans l’océan de ses yeux avant de lui dire : « Écoute. La prochaine fois que tu as un problème tu viens me voir. Si un petit merdeux de flic qui prend un plaisir à menacer les femmes vient à nouveau t’emmerder… Tu viens me voir. Et je m’en occupe avec ou sans le club. Je t’ai perdu une fois et je n’ai pas envie de remettre le couvert à nouveau. » Mes mains viennent à se déplacer doucement sur son corps avant de se poser sur ses fesses et je viens à la soulever puis je viens la plaquer contre le mur qui est à notre côté. « Et si on oublier ses deux dernières années ? » Proposai-je. Je me fiche bien que les passants puissent nous voir dans cette position. Après tout on ne fait rien de mal, enfin pour le moment.
@Isadora Edern
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