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YESTERDAY'S NEWS |48
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Dark night.
Canelle & Adriel
Depuis quelques temps déjà, Adriel a toutes les peines du monde à rester concentré sur son boulot. Ce n'est pourtant pas faute de l'aimer toujours autant. D'être prêt à mourir pour lui. Mais il a maintenant une raison de ne pas se laisser crever si facilement. La même raison pour laquelle il est à ce point épuisé depuis quelques temps. Fatigué des nuits blanches à gérer ce bébé qu'il ne connait pas et ne comprend toujours pas. Fatigué d'essayer de retrouver sa mère parce qu'il ne peut tout simplement pas gérer un nouveau né. C'est au dessus de ses forces. Et bien au delà de ses compétences. C'est surtout pour ça qu'il peine autant à se concentrer et que ses yeux sont aussi cernés. Sans faire mention de la baby-sitter sacrément mauvaise qu'il a trouvé pour le dépanner un peu. Qui refuse de bosser après minuit. L'obligeant à rentrer beaucoup trop tôt pour un type qui bosse normalement dans l'obscurité de la nuit.
Clope au bec pour ne pas changer, il est justement en train de faire le tour des ruelles sombres. A s'assurer que tout roule. Que les filles sont bien en train de tapiner sans problème et les dealers en train de vendre. Il s'assure que le business fonctionne. Pour une fois, il est soulagé de constater que c'est bien le cas. Qu'il n'a pas à intervenir où que ce soit. Parce qu'il rêverait de pouvoir profiter de quelques heures seul dans un coin où piquer un somme. C'est de sommeil dont il manque le plus. Quand bien même il n'est pas un gros dormeur à la base. Il a quand même besoin d'un minimum. Auquel il n'a pas vraiment droit en ce moment. Il n'a rien contre cette gamine qui est soit disant la sienne. Mais quand même. C'est compliqué. Il est vingt-trois heures quand il rejoint l'un des petits motels dans lesquels atterrissent les prostitués qui bossent pour le même homme que lui. Après un rapide tour dans les couloirs pour s'assurer que rien ne cloche, il décide de s'octroyer trois bons quarts d'heure de repos.
Malheureusement, ça ne se passe pas comme il l'espérait. Il a l'impression qu'il vient tout juste de fermer les yeux, quand des cris se font entendre de l'autre côté de la cloison. Et il n'est pas assez idiot pour prendre ces cris pour des plaintes de plaisir. Il peste dans sa barbe et se lève pour quitter la pièce au pas de course. Il prend le risque d'arriver dans une chambre qui n'est pas du tout occupé par l'une des putes. Parce que si c'est vraiment l'une d'elle qui est en train de se faire passer à tabac, il n'a pas une minute à perdre. La porte en bois ne résiste qu'à un assaut de son épaule. Au second, elle s'ouvre à la volée et claque contre le mur. Avant même de connaître l'identité de la fille qui se fait cogner dessus, il attrape le type par le col et le repousse. Lui flanquant son poing dans la figure dans le même mouvement, pour le sonner. Ce n'est qu'ensuite qu'il tourne la tête pour poser les yeux sur elle. Une grimace fait son apparition sur son visage. Autant parce qu'il la découvre dans un sale état avec le visage contusionné et en sang. Que parce qu'il s'agit de Canelle. Pas forcément la personne qu'il préfère au monde.
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Dark night.
Canelle & Adriel
Adriel n'ira pas jusqu'à prétendre qu'il aurait hésité à intervenir s'il avait su que c'était Canelle elle même qui était en train de se faire agresser dans la chambre d'à côté. Pour la simple et bonne raison qu'il n'a pas le droit de choisir comme ça. Que c'est son boulot de veiller à la sécurité de toutes les filles. Même celles qu'il ne supporte pas vraiment. Comme c'est le cas de la blonde avec laquelle ça n'a jamais tout à fait accroché. Elle a un sale caractère. A peine supportable ! Heureusement que leurs rencontres se sont toujours limitées à bien peu de choses. Sans quoi, il serait devenu fou et c'est peut-être même lui qui lui aurait flanqué une sacré branlée à l'heure actuelle. Histoire de la calmer et de la ramener sur terre. Toutes les fois où elle s'est permise de mal lui parler simplement parce qu'elle ne l'apprécie pas des masses non plus. Ils ne sont simplement pas faits pour s'entendre tous les deux. Question de deux caractères beaucoup trop forts, bien entendu. Et dans ce genre de situation, il est préférable de ne pas trop insister. Pour éviter d'aller beaucoup trop loin. Ce qu'il ne peut pas se permettre. Au risque d'avoir des problèmes avec son boss. Alors qu'il a déjà eut toutes les peines du monde à gagner de nouveau sa confiance.
Adriel ne se retient pas de pester quand il réalise qu'il s'agit de cette fille là du coup. Sa nudité ne lui saute pas tout de suite aux yeux. Il a déjà trop à regarder du côté de son visage abîmé par les poings du gros porc qui vient de s'acharner sur elle. Un nouveau soupir lui échappe quand elle pense bon et utile de le remercier. Et il lève les yeux au ciel. J'fais que mon boulot. Qu'il croit quand même bon de lui rappeler, sur un ton bourru. C'est qu'il ne tient pas à ce qu'elle s'imagine qu'il a fait ça pour elle. Parce qu'il avait envie de l'aider ou quoi que ce soit de ce genre. Adriel n'a rien d'un héro. Aider les gens, ce n'est pas du tout son truc. A la base, ce qu'il aime, c'est davantage briser des mâchoires. Cogner sur des types plus fragiles que lui alors même qu'ils prétendent le contraire et tentent de le faire croire de toutes les façons possibles. Adriel ce qu'il aime, c'est la violence hors de contrôle. Les coups qui font mal et la violence sans aucune limite. Adriel est loin du prince charmant qui vient sauver la jolie princesse. Il a plus l'air d'un petit con sorti de la ruelle pour sauver une pute qu'il compte se taper ensuite.
Le type remue, attirant de nouveau l'attention du tatoué qui pivote pour poser les yeux sur lui. Il est déjà en train de se redresser. Mais retrouve rapidement sa place au sol après un coup de poing dans l'estomac qui le fait se plier en deux. Parce qu'il n'a pas l'intention de prêter ses vêtements à la blonde pour la réchauffer alors qu'elle réalise les dégâts sur sa robe, il attrape plutôt la veste du sale type. Qu'il balance en direction de la jeune femme. Tiens, enfile ça ! Le ton est toujours aussi abrupt. Il se fout de la brusquer alors qu'elle vient de vivre un truc traumatisant. Il ne sait pas vraiment jouer au type sympa qui se soucie des autres. De toute façon, elle s'en remettra vite. Si ce n'est pas le cas, tant pis pour elle ! Il ne va pas se la jouer psy et tout le bordel, juste pour l'aider à remonter la pente après cet épisode. Elle a sans doute déjà connu ça, depuis le temps qu'elle vend son corps. Pas de quoi en faire un drame, selon lui. Bon on bouge ? On va pas s'éterniser ici ! Le voilà maintenant qu'il ronchonne tandis qu'il récupère les quelques affaires de la blonde avant de s'approcher d'elle. Tu vas réussir à marcher ?
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Dark night.
Canelle & Adriel
Je ne suis pas très douée pour les relations humaines. Autant dire qu’ici, dans cette immense ville ensoleillée, je n’ai strictement aucuns amis, peut-être des connaissances mais je n’ai tissé aucuns liens avec qui que ce soit. Un accident est si vite arrivé, comme ce soir, alors à quoi bon vouloir encombrer des personnes de ma présence futile et vaine. Non mais vraiment, autant pour eux que pour moi enfaite, j’ai tellement vu la mort autour de moi que j’en suis saturée. Peut-être que le facteur commun entre tous ces morts c’est moi, alors dois-je vraiment infligé ça à d’autres innocents ?
Je suis donc cataloguée comme une conne et ça me va très bien. Conne, salope et tous ces jolis petits surnoms ne m’ont jamais vraiment touchée. Après tout, pensez ce que vous voulez, je ressens une pointe de jalousie et certainement de la pitié. Pensez ce que vous voulez, je pourrais être focalisée sur votre pitié mais que dalle, vous n’avez pas vécue toutes les choses que moi si. Alors jugez-moi, parlez sur mon dos et c’est juste mon doigt que je vous enverrais en tableau. Oui, les gens me prennent tous pour la petite gamine prétentieuse qui a un peu trop confiance en elle. Quand moi je pense protection, eux voit cette gamine qui se croit au-dessus de tout le monde. Ce qu’ils ne savent pas c’est à quel point cette solitude me pèse. J’ai pesé de nombreuses fois les pours et les contres et j’en reviens toujours au même résultat : il est trop tard alors, je continu d’être moi, distante et peut bavarde, à ne calculer personne.
Alors ce soir, quand je vois le regard d’Adriel, le gorille des trottoirs, je lis en lui le dépit. Je suis sûr que s’il l’avait pu il n’aurait rien fait, ce que je peux tout à fait concevoir. Je n’ai jamais été d’une gentillesse innée avec lui, je le snobe la plupart du temps et je n’utilise pas un ton des plus respectables. Alors quand je le remercie, parce qu’il est clair qu’il faut que je le dise, il m’avait tout de même sauvé la vie. Même si selon lui, c’est son boulot alors il le devait. Je ne le connais vraiment pas au final alors, bref… Je ne réponds rien, il ne m’aime pas, je ne l’aime pas. Il m’a sauvé c’est cool mais c’est bon, qu’il s’en aille…
Ma robe est déchirée et je ne peux décemment pas sortir dans ma tenue d’Eve dans la rue, je n’ai pas assez d’argent pour payer l’amende que je me prendrais. J’ai affreusement mal. Je ne sais pas à quoi je ressemble et je crois que je ne veux pas le savoir. Quand il vient à frapper de nouveau le quarantenaire effrayant, je sursaute et tremble légèrement alors qu’au moindre geste je souffre. Il me tend la veste de l’homme, je la saisis sans grande conviction. Faut vraiment que je mette la veste de ce connard ? Vraiment ? Je grogne légèrement et finit par le faire, cachant mon corps meurtri. Il n’est clairement pas enjoué et il me balance quelques mots cinglants. Il commence vraiment à me taper sur les nerfs. Non mais merde ! Je viens de me faire tabasser et je devrais enfourcher mon balai et dégager d’ici. C’est presque s’il me demandait de me laver et enlever le sang pour repartir tapiner. Il prend mes affaires et s’approche de moi alors que j’essaie de marcher. A chaque pas je grimaçais. Je devais très certainement être ecchymosée de partout.
Alors que j’essaie de me concentrer pour ne pas laisser paraître quoi que ce soit, je m’effondre au sol. Je ne suis décidément par aussi forte que je le pensais… C’est bien à ce moment-là où je me mis à pleurer. Non mais franchement, le sort s’acharne vraiment sur moi, ce n’est plus vivable… Je relève la tête vers lui. « Vas-y, perds pas ton temps. Tu ne m’aimes pas et c’est réciproque alors, je vais me débrouiller. » Je tiens la veste pour ne pas qu’elle s’ouvre et essaie de décoller les cheveux de mon visage pour les rabattre derrière mon crâne.
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Dark night.
Canelle & Adriel
Même s'il ne fait jamais particulièrement froid à Los Angeles, il fait quand même suffisamment frais à cette heure ci, pour que la blonde ne sorte pas complètement nue. Et puis il n'est pas question que de ça, bien sûr. Personne ne peut se balader à poils dans les rues d'une ville, c'est évident. De toute façon, il a pour mission de la protéger. Que ça lui plaise ou non. Et en l'occurrence, l'idée de devoir veiller sur elle ne lui plaît pas des masses. Mais il va le faire, bien sûr. Et ça commence par lui filer la veste de son client violent. Il voit bien qu'elle hésite à l'enfiler. Mais il ne dit mot et se contente de l'observer de son regard sévère. Il ne va certainement pas lui prêter sa veste à lui. De toute façon, elle est courte et ne planquerait pas ses fesses. Autant dire, inutile ! Pas de sous vêtements ? Qu'il demande, visiblement agacé, en vérifiant d'un vague regard dans l'ensemble de la pièce. Apparemment, non, elle ne prend pas la peine d'en porter. Quelle idée. Il soupire et ferme un moment les yeux, agacé, quand elle tente de marcher mais s'écroule comme une merde au sol. Il n'a aucunement le réflexe de la rattraper. Il se contente de la regarder de nouveau ensuite.
De se crisper quand elle se met à chialer. Il a horreur des chialeuses. C'est un truc qu'il aimait chez Eden ça, le fait qu'elle ne pleure jamais. Et, étonnamment, leur fille est pareille. Elle cri pour signifier son mécontentement. Mais jamais elle ne lui fait le coup de grosses crises de larmes. Si c'était le cas, il l'aurait déjà balancée par une fenêtre. D'accord, sans doute pas à ce point; Mais pas loin. Il s'en serait débarrassé. Arrête tes conneries. Il soupire en réponse à ses mots. Bien sûr qu'ils ne s'aiment pas des masses tous les deux. Mais ce n'est pas une raison pour la laisser crever ici toute seule. De toute façon, il n'a pas le droit de le faire. Alors c'est vite vu. Il n'a d'autre choix que celui de se mettre au boulot en la récupérant pour l'emmener avec lui. Il ne peut pas se permettre de l'emmener à l'hôpital. Il faudrait donner des explications et à part dire qu'il l'a trouvée dans la rue dans cet état, il ne voit pas trop. Or, ils poseront d'autres questions et ils seront bien dans la merde, l'un comme l'autre
Adriel veut bien se la jouer faux prince pour cette fois. Il s'approche d'elle, lui attrape le bras qu'il lui fait passer autour de ses épaules et glisse les siens sous son corps. L'un dans son dos et l'autre sous ses cuisses nues. Et la soulève sans grand effort en se redressant. Poids plume. Accroche-toi ! Parce qu'il ne va pas faire tout le boulot non plus, il ne faut pas exagérer. C'est en tout cas sans trop de mal qu'il la porte à l'extérieur de la chambre, puis du motel. Et qu'il prend la direction de sa propre voiture garée au bout de la rue. T'as un appartement ou quelque chose ? Un endroit tranquille où la déposer. En sécurité. Un endroit où rester un petit moment pour s'assurer qu'elle va bien et tout ça. Mais c'est en s'installant au volant et en vérifiant l'heure, qu'il constate qu'ils n'ont plus le temps pour ça. Il est déjà minuit et la baby sitter va se barrer sans attendre son retour. Laisse tomber, on va chez moi. Qu'il ronchonne finalement avant de démarrer et prendre, effectivement, la direction de son appartement.
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Dark night.
Canelle & Adriel
Je n’ai pas vraiment froid mais, je suis complément éprouvée parce qu’il venait de se passer, alors autant dire que mon corps est couvert de ce qu’on appel la chaire de poule. Si ça continue je vais finir par trembler de la tête au pied. Je n’ai pas tellement l’habitude de ça et encore moins d’être sauvée par un gars qui n’en a strictement rien à faire de moi. Normalement, ils attendent toujours quelque chose et par-là, entendez du sexe. Oui j’ai une poitrine pas dégueulasse et un corps plutôt fin, ce que l’on peut appeler l’idéal féminin. Je n’ai vraiment pas à me plaindre pour ce genre de chose. Alors ça ne m’étonnerait pas qu’il me dise vouloir me baiser mais bon, vu comment il me regarde, je pense qu’il est bien capable de finir le boulot que l’autre fou avait commencé.
Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé pour qu’on se déteste autant, enfin, si c’est vraiment ça. Moi je crois que je me suis vraiment monter la tête. Autant dire que j’ai forcément dû mal lui parler à un moment donné ou ne lui accorder aucune attention, comme après tout, toutes les personnes au sein de ce cartel. Mais j’avoue que je peux avoir parfois un ton plus que désagréable… Mais pour l’instant ce n’est pas mon problème principal. Tout ce que je veux c’est prendre une longue et chaude douche pour effacer tous les effluves qui me couvrent le corps. Alors quand il me demande s’il n’y a pas de sous-vêtements je soupire. Vraiment, ça l’étonne autant que ça ? Je tourne la tête vers lui et fait non de la tête. Je ne me justifierais certainement pas. Après tout je suis une pute alors bon, sous-vêtement ou pas, je finis par me faire tringler et empocher quelques jolis billets.
J’essaie d’avancer autant bien que mal avant de finir au sol. Je n’étais donc pas prête à faire autant d’efforts. J’en ai marre de cette vie pourrie ! Et encore je ne parle pas du fait qu’en tombant je me suis fait extrêmement mal. Un déchet, voilà ce à quoi je dois ressembler. Mais tout ce qu’il trouve à dire c’est qu’il faut que j’arrête mes conneries. Non mais il est sérieux ? Je ne vais décidément pas changer d’avis sur lui comme ça. J’essaie de sécher mes larmes et de me reprendre en main et ne pas lui offrir la joie de pouvoir continuer à se foutre de moi, je suis déjà poil et pleine de blessures, c’est assez humiliant comme ça.
Quand il s’approche de moi et attrape mon bras pour le passer autour du cou. Autant dire que je suis vraiment surprise de son geste, encore plus quand il me soulève pour me prendre dans ses bras. J’allais le couvrir de sang mais je ne m’excuserai pas pour ça, c’est certain. Il me demande de s’accrocher à lui, ce que je fais autant que possible, passant mon autre main autour de son cou. Ma tête se retrouvait contre son torse. Je lutte tellement contre la douleur que je me fiche littéralement de tout. Je ne fais même pas attention à ce qu’il se passe autour, mes yeux sont clos et me bras tremblants. Je les ouvre de nouveaux quand il me pose la question fatidique sur où je crèche… Je n’ai pas vraiment de chez-moi, je n’ai pas vraiment d’affaires personnelles et encore moins quelque chose à moi. « Euh… oui, un truc dans le genre… » Il me dépose côté passager de ce que je pense être sa voiture avant qu’il ne se mette derrière le volant pour m’annoncer qu’il m’emmène chez lui. Quoi ? Mais non ! Je ne suis définitivement pas d’accord avec ça ! « Non, ne prend pas cette peine, je vais pas mourir pendant la nuit et j’ai juste besoin d’une bonne douche, ce que mon motel a. » Je veux certainement pas allez chez lui et il ne le veut probablement pas alors pourquoi le dire. Ce n’est pas parce que c’est son métier qu’il doit en faire autant.
J’essaie de mettre ma ceinture, ce qui n’est décidément pas concluant et la laisse pendre à côté. Mon dieu je vais ressembler à un bleu géant ce qui va m’empêcher de travailler pendant un petit moment et pourtant, j’ai tellement besoin de cet argent.
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Dark night.
Canelle & Adriel
Adriel n'est certainement pas l'homme le plus patient qui soit et ça ne changera pas de sitôt. Même avec sa fille il ne sait pas encore bien gérer tout ça et faire preuve de beaucoup plus de patience. Il ne sait pas gérer les choses et a encore beaucoup à apprendre, à tous les niveaux. Peut-être que s'il arrive à se comporter comme un être humain normal avec Canelle, ça signifiera qu'il est sur la bonne voie ? Qu'il devrait être capable de gérer ou d'au moins commencer à le faire. Il fait déjà preuve de bien des choses quand il daigne l'aider en la portant. Le genre de truc auquel elle ne devait certainement pas s'attendre. Surtout de sa part. Mais il ne s'attarde pas sur la question. Tout concentré qu'il est sur le fait qu'il doit la protéger et sans doute penser à la soigner également au passage. Tant bien que mal, il prend le temps de marcher sans trop se presser et sans trop serrer la prise de ses bras autour d'elle non plus. Parce qu'il ne tient pas non plus à empirer les blessures sur son corps. Il ignore ce qu'elle a. Si elle a une côte brisée, il ne faudrait pas empirer le truc.
Sa réponse n'est pas une vraie réponse et lui arrache un nouveau soupir de lassitude. Ce serait sans doute beaucoup trop simple si elle daignait lui offrir de vraies réponses dignes de ce nom. Mais de toute évidence, son but n'est pas de lui simplifier la vie. Tout au contraire. A croire qu'elle aime se la jouer mystérieuse. Même dans un moment pareil ! Il grommelle tandis qu'il l'abandonne dans sa voiture le temps de rejoindre l'autre côté, pour s'installer devant le volant. Il est déjà sur la route quand elle lui répond. Je t'ai donné l'impression que j'te laissais le choix là ? Qu'il grogne. Sans se soucier d'elle, il se penche pour récupérer un paquet de cigarettes dans la boite à gants et en extraire une qu'il porte à ses lèvres. Faut que j'rentre chez moi tout de suite. Pas le temps de te ramener j'sais pas où et de vérifier que tu ne vas effectivement pas crever dans la nuit. Il se tait le temps d'allumer sa clope, de tirer une latte dessus, de ranger son briquet dans la poche de son jean et d'ouvrir un peu sa fenêtre.
Je vais m'assurer que tes blessures ne sont pas trop graves, tu vas dormir sur mon canapé et on verra demain matin si t'es en état de rentrer. Là encore, il ne lui laisse pas d'autre choix que celui d'accepter. Parce qu'il ne peut pas se permettre de prendre le moindre risque. C'est bon, respire, j'vais pas terminer le travail de ce type. Il veut bien reconnaître qu'il n'a rien d'un doux agneau. Mais il n'est pas non plus le monstre qu'elle s'imagine sans doute. Il ne va pas lui faire de mal. Sauf si, vraiment, elle parvient à lui taper sur le système. Mais ça, c'est une autre histoire. S'il perd patience et l'étrangle parce qu'elle l'aura emmerdé, on lui pardonnera bien. Il aura eut une bonne excuse pour avoir eut une réaction un peu disproportionnée à la fin de l'histoire. Il garde tout à fait le silence durant le temps que dure le trajet jusque chez lui. Il n'est pas doué pour faire la conversation. Et avec elle, on ne peut pas dire que ça l'intéresse des masses. Il est toujours aussi silencieux quand il se gare puis quitte la voiture pour la contourner et rejoindre la blonde du côté passager. De nouveau, il tâche de faire preuve de patience le temps qu'elle descende. Sans chercher à la brusquer pour ce coup ci. Il ne tient pas à ce qu'elle se casse de nouveau la gueule et chiale encore une fois.
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Ça allait être une très longue soirée. Devrais-je me sentir en sécurité toute une nuit sous le même toit que lui ? Traduction : je ne vais beaucoup dormir, si seulement j’y arrive… Mais dans quel merdier je me suis encore fourrée, ce n’est pas possible ! Je n’ai décidément vraiment pas de chance. Il n’y a qu’une personne avec qui je n’avais strictement pas envie de passer la soirée, c’est avec lui et encore plus chez lui. Mais ça reste moins déprimant que d’être couverte de bleus et autres contusions, certainement fêlures. Le sort s’acharne sur moi ! J’en ai ras-le-bol !
Je fermais les yeux pour essayer de méditer et essayer d’oublier un peu la douleur qui me traverse le corps. Ce qui me permets aussi de faire abstraction de son non vivre. Je sentais les effluves d’une cigarette allumé. Je lui en aurais bien demandé une si je n’avais pas eu mal à respirer. Oh oui, une bonne taffe ne peut que me faire que bien. Ca ou un cul sec d’alcool bien fort. J’en ai bien besoin pour me changer les idées. Je ne suis pas du genre à me plaindre, ou à pleurer comme tout à l’heure, je suis du genre à jouer les femmes fortes et indifférents mais ça avait été plus fort que moi.
Son ton condescendant commence vraiment à me taper sur les nerfs. Je n’ai donc pas le choix, monsieur l’avait décidé ainsi. Il n’avait cas me laisser là, merde, je ne lui ai rien demandé à part de partir. « Ca te fais chier, ça me fais chier alors arrêtes-toi, je veux descendre. » Je posais la main sur l’ouverture intérieure de la voiture. Je n’ai vraiment pas envie de rester une seconde de plus au même endroit que ce petit emmerdeur. Même s’il me propose si gentiment de m’héberger… « Tu n’as pas besoins de t’occuper de moi, c’est bon. » Je n’ai clairement pas envie qu’il s’occupe de moi ou de quoi que ce soit en rapport avec moi. Mes blessures sont les miennes et puis, je n’ai clairement pas envie qu’il me revoit à poils, en position de faiblesse avec toutes ces contusions.
Il n’a clairement pas tenu compte de que je lui disais. Il c’était arrêté à ce que je pense être chez lui. C’est possible d’être autant borné. Je n’ai plus qu’à entrer chez lui et me sentir mal à l’aise jusqu’au bout. Youhou super, on est tous contents ! Il arrête sa voiture et en sort avant de se diriger vers moi. Il ouvre la porte et j’essaie de m’extirper tant bien que mal. Une jambe après l’autre, puis je prends appuie sur le siège en me tenant les côtes pour essayer de sortir de cette foutue voiture qui ne m’avait pas fait que du bien. Il ferme la porte derrière moi et je prends soin de remettre la veste correctement pour ne pas qu’il voit mon cul ou tout autre chose après tout. J’essaie de bouger le cou pour détendre mes muscles endoloris. Je lui fais signe que non, je ne veux pas qu’il me prenne dans ses bras encore. « Je vais y arriver c’est bon. » Je sers les dents et avance un pied avant l’autre jusqu’à ce que je pense être chez lui. Je suis totalement réticente à ce qu’il va se passer. Je m’appuie à ce que je peux pour avancer, j’ai comme l’impression que je vais me casser à chaque pas. Qu’on en finisse enfin…
Je fermais les yeux pour essayer de méditer et essayer d’oublier un peu la douleur qui me traverse le corps. Ce qui me permets aussi de faire abstraction de son non vivre. Je sentais les effluves d’une cigarette allumé. Je lui en aurais bien demandé une si je n’avais pas eu mal à respirer. Oh oui, une bonne taffe ne peut que me faire que bien. Ca ou un cul sec d’alcool bien fort. J’en ai bien besoin pour me changer les idées. Je ne suis pas du genre à me plaindre, ou à pleurer comme tout à l’heure, je suis du genre à jouer les femmes fortes et indifférents mais ça avait été plus fort que moi.
Son ton condescendant commence vraiment à me taper sur les nerfs. Je n’ai donc pas le choix, monsieur l’avait décidé ainsi. Il n’avait cas me laisser là, merde, je ne lui ai rien demandé à part de partir. « Ca te fais chier, ça me fais chier alors arrêtes-toi, je veux descendre. » Je posais la main sur l’ouverture intérieure de la voiture. Je n’ai vraiment pas envie de rester une seconde de plus au même endroit que ce petit emmerdeur. Même s’il me propose si gentiment de m’héberger… « Tu n’as pas besoins de t’occuper de moi, c’est bon. » Je n’ai clairement pas envie qu’il s’occupe de moi ou de quoi que ce soit en rapport avec moi. Mes blessures sont les miennes et puis, je n’ai clairement pas envie qu’il me revoit à poils, en position de faiblesse avec toutes ces contusions.
Il n’a clairement pas tenu compte de que je lui disais. Il c’était arrêté à ce que je pense être chez lui. C’est possible d’être autant borné. Je n’ai plus qu’à entrer chez lui et me sentir mal à l’aise jusqu’au bout. Youhou super, on est tous contents ! Il arrête sa voiture et en sort avant de se diriger vers moi. Il ouvre la porte et j’essaie de m’extirper tant bien que mal. Une jambe après l’autre, puis je prends appuie sur le siège en me tenant les côtes pour essayer de sortir de cette foutue voiture qui ne m’avait pas fait que du bien. Il ferme la porte derrière moi et je prends soin de remettre la veste correctement pour ne pas qu’il voit mon cul ou tout autre chose après tout. J’essaie de bouger le cou pour détendre mes muscles endoloris. Je lui fais signe que non, je ne veux pas qu’il me prenne dans ses bras encore. « Je vais y arriver c’est bon. » Je sers les dents et avance un pied avant l’autre jusqu’à ce que je pense être chez lui. Je suis totalement réticente à ce qu’il va se passer. Je m’appuie à ce que je peux pour avancer, j’ai comme l’impression que je vais me casser à chaque pas. Qu’on en finisse enfin…
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Dark night.
Canelle & Adriel
Adriel comprend parfaitement les raisons pour lesquelles Canelle ne souhaite pas du tout échouer chez lui. Il partage ce manque d'entrain d'ailleurs. Simplement, ils n'ont aucune autre solution. Il ne va pas la laisser crever dans une chambre de motel et n'a plus le temps pour quoi que ce soit d'autre non plus. Il faut donc qu'il la ramène chez lui, l'examine et laisse passer une nuit durant laquelle elle se reposera, avant d'envisager de la laisser filer. La main tatouée se crispe autour du volant quand elle ronchonne dans son coin et exige qu'il s'arrête pour qu'elle descende de voiture tout de suite. Tu penses vraiment que tu vas aller loin dans ta tenue ? Qu'il ne manque pas de lui faire remarquer avec humeur. Il n'est pas d'un naturel patient, déjà de base. Mais c'est encore pire dans une situation de ce genre. Avec cette fille là en particulier. Elle a le don de le faire enrager avec son foutu caractère. Elle est pire que son ex et il ne pensait pas ça possible ! Pourtant je vais le faire quand même. Que ça te plaise ou non ! Et ça ne lui plait pas davantage, à lui.
Si tu pouvais éviter de rendre les choses encore plus compliquées, ce serait cool. Mais c'est une gonzesse. Il ne faut jamais trop en demander aux gonzesses. Surtout pas de truc comme "ne rend pas les choses plus compliquées". C'est le propre de la gente féminine d'agir ainsi. Il est presque soulagé quand il arrive enfin devant chez lui. Même si ça signifie passer d'une prison à une autre, en sa compagnie. L'appartement sera toujours plus grand que l'habitacle très restreint de la voiture. Même si elle n'en fait encore qu'à sa tête. Bien décidée à accepter son aide, aussi peu que possible. Ce qui le fait lever les yeux au ciel mais il ne pipe mot et demeure légèrement en retrait, la suivant de près pour être capable de la rattraper si jamais elle venait à flancher. Petit pas après petit pas, ils finissent par atteindre le hall de l'immeuble, puis l'ascenseur, puis le pas de son appartement. Dont il ouvre et dans lequel il entre sans tarder. La jeune baby sitter l'attend de pieds fermes et pousse un soupir parfaitement audible. Vous êtes en retard ! Ce à quoi il répond par un billet supplémentaire donné de mauvaise grâce, du bout des doigts. Sans daigner s'excuser ou s'expliquer. Parce qu'il n'en ressent pas le besoin.
La gamine ne demande pas son reste et disparaît sans prendre la peine de fermer la porte. Adriel laisse entendre un grognement agacé mais se charge lui même de fermer la porte. De tirer également le verrou. Aucun bruit dans l'appartement. Ca laisse supposer que la petite dort à poings fermés. La salle de bain est là. Y'a une baignoire, ça devrait t'aider. Je vais te chercher de quoi te couvrir un minimum. Il ne tient pas tellement à ce qu'elle se balade complètement nue chez lui. Il n'attend pas de réponse de sa part ni ne vérifie qu'elle atteint bien la salle de bain, avant de prendre la direction de sa chambre dans laquelle il disparaît un temps. Le fait qu'il n'y ait pas de verrou sur la porte de la salle de bain arrange bien son affaire, puisqu'il peut y entrer quelques minutes plus tard, sans problème. Et sans un regard pour la jeune femme. Ce n'est pas qu'elle n'est pas à son goût. Simplement, il ne l'apprécie pas elle en tant que personne. Et ne va pas s'émouvoir simplement pour un corps nu. Tiens, ça devrait aller. On vérifiera tes blessures ensuite. Il dépose un short et un tee shirt à lui, en plus d'une serviette, sur le meuble près du lavabo. Le short ne tiendra certainement pas autour de sa taille, à moins d'en rouler la ceinture pour la coincer sur ses hanches. Mais il n'a rien d'autre à lui proposer pour le coup. De nouveau, sans s'attarder sur elle, il disparaît de la pièce.
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Dark night.
Canelle & Adriel
Ma tenue en cache suffisamment pour ne pas choquer que ce soit dans la rue… Enfin je l’espère… Pas pour que les gens dans la rue ne voient rien, pour que lui là, cet énergumène agaçant ne voit rien. Et borné qui plus est. C’est tout de même formidable, il veut tellement à ce point me sauver, au du moins me soigner pour pas que je meurs ? Je dois y comprendre quoi ? Ouais non, faut pas que je m’embarque sur ce genre de pensées ou peut-être que ça veut dire justement que je débranche, un mauvais coup sur la tête ou autre bêtise dans le genre… Mais il faut croire que je complique les choses, comme il le dit si bien. Laisse-moi rire ! Je suis sûr qu’il pense que vu que je suis une femme c’est normal. Foutaise ! S4il m’avait laissé me démerder il n’aurait pas à penser quoi que ce soit. « J’essaie de rendre les choses plus simples, au contraire. » Non mais franchement, dans le boulot qu’il se tape, l’éthique n’est pas vraiment de rigueur, si ? A casser la gueule de pauvres fous qui tente de niquer le système.
Bref. J’essaie de calmer mon ton et surtout réguler ma respiration alors que je dois prendre sur moi et faire ma tête de mule pour marcher toute seule et me déplacer jusqu’à son appartement. Je le sens derrière-moi et c’est beaucoup plus stressant qu’autre chose. Je m’appuie sur tout ce que je peux, tant que ce n’est pas sur lui. Je me mords la lèvre inférieure et tremble certainement un peu trop. Mais je ne craque pas jusqu’à ledit appartement qu’il ouvre. Une jeune fille dedans pète un câble et il la paie. Vraiment ? Il avait fait appel à une pute et à cause de moi il est arrivé trop tard pour se le faire ? Ah ça j’aime beaucoup. Il était donc ce genre de pervers qui laisse entrer n’importe qui. A moins que ce soit sa copine et il la paie… Bizarre quoi qu’il se passe mais plutôt amusant.
Qu’il soit encore plus énervé m’amuse mais essaie de ne pas le montrer alors que je reste planté dans son salon à douiller comme pas possible. Il claque presque la porte pour la verrouiller. Je me contente de regarder la pièce qu’il montre du doigt pour aller m’y trainer et enfin m’extirper de cette couche de sang qui commence à sécher. J’ouvre la porte et allume la lumière avant de tout refermer, pas de verrou et ça c’est presque embêtant. Je me poste devant le miroir et me dévisage. C’est vraiment moi ? Je pose mes mains sur mon visage et grimace à chaque fois que je touche une blessure. Puis il rentre sans prévenir et me fait sursauter. Je n’étais pas nue, heureusement, de toute façon il ne me regarde même pas. Je sais pas si je dois être contente et ne pas aimer ça… Oui je suis une fille plutôt contradictoire… Il sort rapidement de la pièce en fermant la pièce. Mon regard divague entre la porte et les vêtements. Je les attrape et découvre un short beaucoup trop grand, sans parler du tee-shirt… Je grimace avant de faire tomber la veste et de grimper dans la baignoire et d’y laisser couler l’eau pour la remplir. Je grimace et attrape un truc qui ressemble à un gant pour frotter gentiment ma peau pour y décoller les saletés. Dieu que ça fait mal. L’eau est devenue rouge en peu de temps.
Après avoir essayer de me prélasser quelques instants je fais fuir l’eau et prend la paume de douche pour enlever le reste. Je ne passerais rien d’autre, j’ai trop de blessures et je suis un peu trop douillette pour ça… Une fois finie, je sors de la salle de bain, essaie de sécher mes cheveux avec la serviette avant de me sécher le corps et de remettre la serviette dans mes cheveux. J’enfile le tee-shirt et fait un nœud pour qu’il ne descende pas en dessous du nombril. Puis c’est le tour au short que je suis obligé de serrer beaucoup trop pour qu’il me tienne à la taille. Je décroche la serviette de mes cheveux et les ébouriffe légèrement avant de le diriger vers la porte et l’ouvre lentement. J’entre dans la pièce et me retrouve bras ballant dans la pièce…
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