YESTERDAY'S NEWS |48
- InvitéInvité
Clichés défilants, le désintérêt omniprésent et pourtant les doigts qui glissent encore sur le fil d'actualité. Y a rien de transcendant, rien qui mérite qu'il y mette du temps. Pourtant il le fait, un peu par habitude, finalement. Il disperse des likes ci et là, regarde un peu les commentaires sous sa dernière photo de Brianna. La plupart sont positifs. Des vœux de bonheur pour l'emménagement. Certains qui trouvent que c'est un peu précipité. Ils ont pas franchement tord, alors il grimace doucement lorsque ses prunelles s'égarent sur le petit débat qui se créée. Il a pas envie de s'y attarder, le gosse, il a pas envie de donner une dimension trop réelle à cette mascarade en s'en préoccupant. Alors il s'apprête à fermer l'application, s'apprête à se lever du canapé. Seulement, y a une photo qui apparaît. Une photo qui le fait tiquer, laisse son dos retomber lourdement contre le dossier. Un cliché de Cassie. Il paraît récent ; il l'a jamais vu, avant. Durant un instant, il songe au compte fan l'ayant déniché là où personne d'autre ne l'aurait trouvé - certains sont plus efficaces que le fbi après tout, il a largement pu le constater. Mais cette pensée est bien vite balayée par le pseudo trônant au dessus. Le sien, et pour ne laisser aucun doute, certifié. Les sourcils légèrement froncés, il regarde la légende avec curiosité. Un retour sur LA annoncé.
Ah.
Matz, il reste un peu con, un peu déboussolé. Il apprend que Cassie, elle est là, comme ça. En même temps que tout le monde, en même temps que des gens qui la connaissent pas, que des gens qui parfois l'aiment même pas. Et ça lui arrache une moue, d'un air d'enfant vexé. À la limite d'être offusqué ; parce que leur amitié, elle date pas de deux jours, elle se résume pas à taper la pose devant les objectifs comme bien d'autres célébrités. Alors ce silence, il lui déplaît. Pourtant, il hésite pas plus d'une seconde. Il laisse son pouce glisser sur ses contacts, jusqu'à dénicher le numéro de l'agent de la brune. Le gosse, il compte pas juste attendre de voir ce qu'il va se passer.
Appel de cinq minutes tout au plus. Une adresse griffonnée sur un bout de papier. Et le voilà dans sa caisse, à traverser les rues de Beverly Hills en tapotant nerveusement son volant de ses doigts, au rythme d'une musique qu'il ne connaît pas - certainement que sa culture musicale n'est pas la plus élargie qu'on puisse trouver. Il se penche sur la vitre, de temps en temps, guette les immeubles et les passants. Il se triture les lippes, vient furtivement gratter sa barbe de trois jours. Chaque geste qui trahit son impatience. Ca fait quelques temps qu'il l'a pas vu Cassie. Il sait plus exactement, il s'est perdu dans les jours. Juste suffisamment pour qu'il prenne la première occasion de la voir, quand bien même son enthousiasme est entaché du doux reproche qui rode au creux de ses lèvres. Pourtant, il a l'air si serein tout-à-coup, quand il gare sa voiture en bas de l'immeuble, quand il file dans le hall dans un sourire poli à celui qui le lui a permis. Si détendu quand il grimpe les escaliers, et qu'il vient taper à la porte.
« Instagram, vraiment? »
Premiers mots de retrouvailles, quand la porte s'ouvre sur la silhouette fluette ; et la belle politesse qu'il semble avoir laissé au rez-de-chaussée.
@cassiopeia carrington
Ah.
Matz, il reste un peu con, un peu déboussolé. Il apprend que Cassie, elle est là, comme ça. En même temps que tout le monde, en même temps que des gens qui la connaissent pas, que des gens qui parfois l'aiment même pas. Et ça lui arrache une moue, d'un air d'enfant vexé. À la limite d'être offusqué ; parce que leur amitié, elle date pas de deux jours, elle se résume pas à taper la pose devant les objectifs comme bien d'autres célébrités. Alors ce silence, il lui déplaît. Pourtant, il hésite pas plus d'une seconde. Il laisse son pouce glisser sur ses contacts, jusqu'à dénicher le numéro de l'agent de la brune. Le gosse, il compte pas juste attendre de voir ce qu'il va se passer.
Appel de cinq minutes tout au plus. Une adresse griffonnée sur un bout de papier. Et le voilà dans sa caisse, à traverser les rues de Beverly Hills en tapotant nerveusement son volant de ses doigts, au rythme d'une musique qu'il ne connaît pas - certainement que sa culture musicale n'est pas la plus élargie qu'on puisse trouver. Il se penche sur la vitre, de temps en temps, guette les immeubles et les passants. Il se triture les lippes, vient furtivement gratter sa barbe de trois jours. Chaque geste qui trahit son impatience. Ca fait quelques temps qu'il l'a pas vu Cassie. Il sait plus exactement, il s'est perdu dans les jours. Juste suffisamment pour qu'il prenne la première occasion de la voir, quand bien même son enthousiasme est entaché du doux reproche qui rode au creux de ses lèvres. Pourtant, il a l'air si serein tout-à-coup, quand il gare sa voiture en bas de l'immeuble, quand il file dans le hall dans un sourire poli à celui qui le lui a permis. Si détendu quand il grimpe les escaliers, et qu'il vient taper à la porte.
« Instagram, vraiment? »
Premiers mots de retrouvailles, quand la porte s'ouvre sur la silhouette fluette ; et la belle politesse qu'il semble avoir laissé au rez-de-chaussée.
@cassiopeia carrington
- InvitéInvité
Des sacs encore éparpillés dans certaines pièces, une musique de fond lancée sur son enceinte pour ne pas trop ressentir la solitude, et Cassiopeia reste perchée sur son bar, assise, un verre de vin à la main. Ou l’art et la manière de célébrer sa crémaillère dans son nouvel appartement seule. Elle aurait pu appeler Demetria, mais celle-ci n’était pas tant d’humeur ces derniers temps, pour des raisons évidentes. Appeler ses amis ? Elle ne sait même plus qui l’est encore ou qui ne l’est pas, à Los Angeles, ville reine des faux semblants. Son téléphone s’allume, de nouvelles notifications d’instagram. En quelques heures, la publication annonçant son retour a battu les records de likes, rejoignant presque son précédent post qui remonte pourtant à une année plus tôt. Les informations circulent vite. C’est bien pour ça qu’elle a choisi les réseaux sociaux pour annoncer son retour officiel. Impossible de se cacher, de contrôler la chose. Elle voulait que la nouvelle circule, et que personne ne croie qu’elle redoute les « on dit ». Alors voilà, c’est fait. Cassie, elle retourne son téléphone la face contre le bar, et elle lève son verre toute seule, trinquant avec elle-même. Enfin, ça, c’était jusqu’à ce qu’elle entende frapper à sa porte. La belle descend de son perchoir, traverse son appartement en glissant sur ses chaussettes, et regarde par l’œil de sa porte d’entrée.
Ah.
La brune ouvre la porte, offre un sourire contrit à celui qui lui fait face, le reproche dansant dans ses si belles prunelles grises. « Instagram, vraiment? » Elle garde les lèvres pincées, ses mains posées sur ses hanches, prend une grande inspiration tout en cherchant ses mots. « Hm… Surprise ? » Elle écarte les bras, agrandit son sourire, et se décale avec une mine plus sérieuse pour laisser Matz entrer dans son appartement. Matz, ou l’un des rares dont elle ne doutera jamais, ami fidèle depuis des années, rare personne au courant d’où Cassiopeia Carrington a bien pu disparaître, et pourquoi. Elle referme la porte, retourne auprès du brun, l’air penaud, les mains dans les poches. « Si ça te console, je n’ai prévenu personne… Je ne savais pas comment faire, alors j’ai employé les grands moyens. » S’il est là aujourd’hui, c’est la preuve que c’est efficace dans le fond, non ? Elle tâte le terrain, Cassie, fait un nouveau pas pour s’approcher de son ami, et tente un nouveau sourire léger. « Je t’offre un verre de vin de la paix ? Tu es officiellement l’unique invité de ma crémaillère. » On tente l’humour, il parait que ça aide à faire passer la pilule. Elle sait que Matz n’est pas vraiment en colère, évidemment. Mais elle comprend tout aussi bien qu’il aurait préféré un sms ou un coup de fil annonciateur de son retour en Californie, lui qui lui a toujours été d’un grand soutien, n’hésitant pas à lui rendre visite à New York dès qu’il en avait l’occasion. « Tu m’as beaucoup manqué depuis la dernière fois, Matz. » Après l’humour, la sincérité brute. Cassie, elle a pensé à lui, évidemment. Rares sont ceux sur lesquels elle sait qu’elle peut compter, et pourra compter quoi qu’il arrive.
Ah.
La brune ouvre la porte, offre un sourire contrit à celui qui lui fait face, le reproche dansant dans ses si belles prunelles grises. « Instagram, vraiment? » Elle garde les lèvres pincées, ses mains posées sur ses hanches, prend une grande inspiration tout en cherchant ses mots. « Hm… Surprise ? » Elle écarte les bras, agrandit son sourire, et se décale avec une mine plus sérieuse pour laisser Matz entrer dans son appartement. Matz, ou l’un des rares dont elle ne doutera jamais, ami fidèle depuis des années, rare personne au courant d’où Cassiopeia Carrington a bien pu disparaître, et pourquoi. Elle referme la porte, retourne auprès du brun, l’air penaud, les mains dans les poches. « Si ça te console, je n’ai prévenu personne… Je ne savais pas comment faire, alors j’ai employé les grands moyens. » S’il est là aujourd’hui, c’est la preuve que c’est efficace dans le fond, non ? Elle tâte le terrain, Cassie, fait un nouveau pas pour s’approcher de son ami, et tente un nouveau sourire léger. « Je t’offre un verre de vin de la paix ? Tu es officiellement l’unique invité de ma crémaillère. » On tente l’humour, il parait que ça aide à faire passer la pilule. Elle sait que Matz n’est pas vraiment en colère, évidemment. Mais elle comprend tout aussi bien qu’il aurait préféré un sms ou un coup de fil annonciateur de son retour en Californie, lui qui lui a toujours été d’un grand soutien, n’hésitant pas à lui rendre visite à New York dès qu’il en avait l’occasion. « Tu m’as beaucoup manqué depuis la dernière fois, Matz. » Après l’humour, la sincérité brute. Cassie, elle a pensé à lui, évidemment. Rares sont ceux sur lesquels elle sait qu’elle peut compter, et pourra compter quoi qu’il arrive.
- InvitéInvité
« Hm... Surprise ? »
Il arque un sourcil. Pas vraiment la réponse qu'il attendait. Alors il lève les yeux au ciel, lorsqu'elle s'écarte de l'encadrement pour le laisser entrer, et laisse traîner ses pieds jusqu'au bar du séjour. Il y voit un téléphone, ainsi qu'un verre de vin entamé. La musique retentissant dans l'appartement, il se retourne en l'entendant perturbée par la porte qui claque doucement. Apparemment, elle s'amusait plus ou moins bien avant son arrivée. « Ah, me voilà rassuré. » qu'il siffle dans un sourire transpirant l'ironie. « T'aurais pu envoyer un sms, par exemple? J'm'attendais pas à une chorale pour venir me l'annoncer en chanson. » C'était pas bien compliqué un pauvre message, si? Même un simple "je suis de retour" balancé lui aurait suffit. Au moins pour lui montrer qu'elle avait eu une petite pensée pour lui, comme lui en avait toujours eu une pour elle. Sauf que, loupé ; y a rien eu. Et quand bien même il ne doute pas de la sincérité de leur amitié, ça le laisse un peu sur sa réserve. « De ta crémaillère? » Il marque un temps de silence, un instant, l'air quelque peu dubitatif. Puis, il ne peut s'empêcher de pouffer, dans une douce moquerie. « C'est d'une tristesse. Demi n'a pas voulu venir? » La seule qu'elle a probablement contacté, à son retour sur LA. Du moins, il l'espère. Vu son état actuel, manquerait plus que sa jumelle la zappe pour qu'il passe ses nuits à la faire décuver. Le reste, il en doute ; autrement y en a quand même bien un qui se serait ramené. Le contraire serait sacrément désolant, pour le coup. Dans un soupire, il attrape finalement un verre et se contente de lui tendre, sans forcément y ajouter des mots. Il est certes de nature rancunier le gosse - son père peut en témoigner, mais clairement pas pour un message qui n'a pas été envoyé. Il se contente simplement de son air bougon pour manifester son mécontentement, comme un môme de douze ans. Le vin ainsi servi, il le lève légèrement vers la brune, avant de l'attaquer à grandes gorgées, comme pour signer la paix qui n'a pas franchement tardé. « Tu m'as beaucoup manqué depuis la dernière fois, Matz. » Ça le stoppe net dans son élan, le gosse. Les lippes soudainement closes contre son verre pourtant encore penché sur elles, il laisse ses prunelles glisser au coin de ses yeux pour tomber dans les siennes. Il s'attendait pas à ce qu'elle le lâche comme ça ; à ce qu'elle le lâche tout court à vrai dire. Alors il lui faut bien une seconde pour écarter l'alcool de ses lèvres, sur lesquelles il vient aussitôt passer sa langue, furtivement. Et sans qu'il ne puisse le contenir, un sourire vient finalement les étirer, en même temps. « Tu m'as beaucoup manqué aussi. » Faut dire qu'il n'aurait pas débarqué ici si vite dans le cas contraire. Et malgré tout, cette franchise émanante, elle le rendrait presque gêné. Mots d'amour qu'il n'a que peu l'habitude de distribuer, auxquels il préfère le plus souvent les gestes. Les "je t'aime", les "tu me manques", ils sont bien plus difficiles à lâcher. Sans doute pour ça qu'il était si embarrassé à l'idée qu'elle ait pu savoir qu'il avait eu un petit faible pour elle, dans le passé. « C'est le moment où on se prend dans les bras et que la musique tourne à du Whitney Houston non? » qu'il rit un peu. À la place, il se contente de poser sa main libre derrière son crâne, et de déposer furtivement ses lèvres à la naissance de son front. Geste protecteur sans qu'il ne s'en rende dorénavant vraiment compte. Et presque aussitôt, il se dérobe pour faire quelques pas, dans le séjour. « Sérieusement, je suis content que tu sois là. » Mots soufflés dans l'air, alors qu'il se retourne de nouveau vers elle pour s'asseoir sur l'accoudoir du canapé, jouant avec son verre du bout des doigts. « Comment tu te sens, alors? Contente de retrouver Los Angeles? » C'est balancé presque avec nonchalance, alors que Matz, il est bien plus attentif à sa réponse qu'il ne le laisse paraître. Question résonnant avec banalité, alors que le gosse scrute le moindre signe d'hésitation. Il s'inquiète de son état, peut-être même plus que ce qu'il ne faudrait. « Je m'attendais à voir un ou deux paparazzis camper en bas de l'immeuble. Ils s'font vieux. » qu'il achève d'un sourire aux airs quelque peu amers, en rapprochant de nouveau son verre au bord de ses lèvres. Photographes devenus poison, la déviance professionnelle qui lui retourne l'estomac. Pourtant, lui, il parvient encore à gérer à peu près ces aspects, à garder le recul qui lui permet de se contrôler, voire de s'en amuser. Mais lui, il a "que" six petites années de célébrité derrière lui. A l'inverse des jumelles, qu'il voit à son goût un peu trop traquées.
@cassiopeia carrington
Il arque un sourcil. Pas vraiment la réponse qu'il attendait. Alors il lève les yeux au ciel, lorsqu'elle s'écarte de l'encadrement pour le laisser entrer, et laisse traîner ses pieds jusqu'au bar du séjour. Il y voit un téléphone, ainsi qu'un verre de vin entamé. La musique retentissant dans l'appartement, il se retourne en l'entendant perturbée par la porte qui claque doucement. Apparemment, elle s'amusait plus ou moins bien avant son arrivée. « Ah, me voilà rassuré. » qu'il siffle dans un sourire transpirant l'ironie. « T'aurais pu envoyer un sms, par exemple? J'm'attendais pas à une chorale pour venir me l'annoncer en chanson. » C'était pas bien compliqué un pauvre message, si? Même un simple "je suis de retour" balancé lui aurait suffit. Au moins pour lui montrer qu'elle avait eu une petite pensée pour lui, comme lui en avait toujours eu une pour elle. Sauf que, loupé ; y a rien eu. Et quand bien même il ne doute pas de la sincérité de leur amitié, ça le laisse un peu sur sa réserve. « De ta crémaillère? » Il marque un temps de silence, un instant, l'air quelque peu dubitatif. Puis, il ne peut s'empêcher de pouffer, dans une douce moquerie. « C'est d'une tristesse. Demi n'a pas voulu venir? » La seule qu'elle a probablement contacté, à son retour sur LA. Du moins, il l'espère. Vu son état actuel, manquerait plus que sa jumelle la zappe pour qu'il passe ses nuits à la faire décuver. Le reste, il en doute ; autrement y en a quand même bien un qui se serait ramené. Le contraire serait sacrément désolant, pour le coup. Dans un soupire, il attrape finalement un verre et se contente de lui tendre, sans forcément y ajouter des mots. Il est certes de nature rancunier le gosse - son père peut en témoigner, mais clairement pas pour un message qui n'a pas été envoyé. Il se contente simplement de son air bougon pour manifester son mécontentement, comme un môme de douze ans. Le vin ainsi servi, il le lève légèrement vers la brune, avant de l'attaquer à grandes gorgées, comme pour signer la paix qui n'a pas franchement tardé. « Tu m'as beaucoup manqué depuis la dernière fois, Matz. » Ça le stoppe net dans son élan, le gosse. Les lippes soudainement closes contre son verre pourtant encore penché sur elles, il laisse ses prunelles glisser au coin de ses yeux pour tomber dans les siennes. Il s'attendait pas à ce qu'elle le lâche comme ça ; à ce qu'elle le lâche tout court à vrai dire. Alors il lui faut bien une seconde pour écarter l'alcool de ses lèvres, sur lesquelles il vient aussitôt passer sa langue, furtivement. Et sans qu'il ne puisse le contenir, un sourire vient finalement les étirer, en même temps. « Tu m'as beaucoup manqué aussi. » Faut dire qu'il n'aurait pas débarqué ici si vite dans le cas contraire. Et malgré tout, cette franchise émanante, elle le rendrait presque gêné. Mots d'amour qu'il n'a que peu l'habitude de distribuer, auxquels il préfère le plus souvent les gestes. Les "je t'aime", les "tu me manques", ils sont bien plus difficiles à lâcher. Sans doute pour ça qu'il était si embarrassé à l'idée qu'elle ait pu savoir qu'il avait eu un petit faible pour elle, dans le passé. « C'est le moment où on se prend dans les bras et que la musique tourne à du Whitney Houston non? » qu'il rit un peu. À la place, il se contente de poser sa main libre derrière son crâne, et de déposer furtivement ses lèvres à la naissance de son front. Geste protecteur sans qu'il ne s'en rende dorénavant vraiment compte. Et presque aussitôt, il se dérobe pour faire quelques pas, dans le séjour. « Sérieusement, je suis content que tu sois là. » Mots soufflés dans l'air, alors qu'il se retourne de nouveau vers elle pour s'asseoir sur l'accoudoir du canapé, jouant avec son verre du bout des doigts. « Comment tu te sens, alors? Contente de retrouver Los Angeles? » C'est balancé presque avec nonchalance, alors que Matz, il est bien plus attentif à sa réponse qu'il ne le laisse paraître. Question résonnant avec banalité, alors que le gosse scrute le moindre signe d'hésitation. Il s'inquiète de son état, peut-être même plus que ce qu'il ne faudrait. « Je m'attendais à voir un ou deux paparazzis camper en bas de l'immeuble. Ils s'font vieux. » qu'il achève d'un sourire aux airs quelque peu amers, en rapprochant de nouveau son verre au bord de ses lèvres. Photographes devenus poison, la déviance professionnelle qui lui retourne l'estomac. Pourtant, lui, il parvient encore à gérer à peu près ces aspects, à garder le recul qui lui permet de se contrôler, voire de s'en amuser. Mais lui, il a "que" six petites années de célébrité derrière lui. A l'inverse des jumelles, qu'il voit à son goût un peu trop traquées.
@cassiopeia carrington
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Elle joue la carte de l'innocence, de la douceur, parce qu'elle le connaît Matz, elle sait qu'elle peut l'attendrir, se faire pardonner pour ne pas avoir annoncé son retour. Elle y a pensé, au début. Dans l'avion, elle ne pensait même qu'à ça : Se focaliser sur ceux qui l'aiment et la soutiennent, pour oublier les requins qui vont probablement se ruer sur elle, source de rumeurs en tout genre. Elle a eu quelques jours à New York pour se briefer avant de reposer les pieds en Californie. Tenue à l'écart des réseaux sociaux des mois durant, elle n'a pas vu les journaux, les médias qui colportaient de fausses informations suite à sa disparition soudaine un an auparavant. Elle s'y attendait, elle s'y était préparée au moment même où elle avait posté ce message annonçant qu'elle se retirait du grand écran pour prendre un peu de temps pour elle. A LA, rien n'est innocent, et les vacances sont souvent prétexte à dissimuler une quelconque frasque de la célébrité visée. Cassie, elle voulait juste lutter contre ses démons, contre cette manie qu'elle avait de ne rien manger pour paraître toujours plus fine au regard des autres, mais il fallait que les médias lui créent de nombreuses autres histoires. Mais elle tentait de ne pas s'y fier. De ne pas s'en inquiéter, de se dire que tant que des personnes telles que Matz seraient avec elle, elle n'avait pas de raison de s'inquiéter.
Il n'est pas content, le contraire l'aurait étonnée. Cassie, elle sait qu'elle va devoir jouer la carte de la douceur pour dompter l'animal sauvage Matz Norton et son air bourru presque constant. « Beh... Tu m'en voudras pas, j'ai passé un an sans téléphone, laisse moi le temps de m'habituer à la technologie à nouveau ! D'ailleurs, c'est comment le futur, les voitures volent maintenant ? » S'il sait jouer la carte de l'ironie, elle aussi. Elle n'a pas si bien vécu que ça sa coupure du monde moderne longue d'un an. Et honnêtement, elle aurait probablement pété les plombs si Matz ou sa soeur n'étaient pas venus lui rendre visite. La rattacher un tant soit peu à Los Angeles et à sa vie. La brune prend son verre qu'elle porte à ses lèvres en haussant une épaule devant la surprise de Matz de la voir seule. « Demi avait d'autres chats à fouetter ce soir, je la voit demain soir, j'avais pas la force de sortir... » Bref éclat de vulnérabilité qui apparaît sur le visage faussement rieur de la jumelle Carrington. Derrière son si beau sourire et sa désinvolture manifeste, elle a encore terriblement peur de faire un pas vers l'extérieur. « Je me laisse un temps d'acclimatation on va dire. » Parce qu'elle sait bien qu'elle ne va pas pouvoir se cacher éternellement derrière son nouvel appartement, qui finira bien vite par être identifié par les médias. Le calme avant la tempête.
Elle affiche un sourire triomphant alors que le brun ténébreux se décide enfin à lui tendre un verre vide, qu'elle remplit copieusement sans manquer de remplir à nouveau son propre verre du liquide alcoolisé. Les verres se lèvent, le sourire de Cassiopeia s'étire très légèrement en un sourire rempli de gratitude, puis elle boit à nouveau. Et elle annonce la chose de façon brute, sans filtre : Matz, il lui a manqué. Beaucoup. Et elle ne dit pas ça juste pour se faire pardonner, elle le pense sincèrement. Elle a tant perdu ces derniers mois Cassie. Elle a appris à dire les choses sans vraiment user de tact, et si probablement un jour cela lui fera défaut, elle est soulagée de voir que Matz lui répond, bien que gêné. C'est un sourire tout aussi intimidé que la jolie brune lui retourne en haussant une épaule. Heureusement, le brun a sa manière propre à lui de détendre la situation et d'arracher un sourire à Cassie. « J'imaginais plutôt du Céline Dion, mais pourquoi pas ouais, t'as ramené ta playlist ? » Elle rit légèrement, et ferme brièvement les yeux au contact furtif des lèvres de Matz qui se pressent sur son front. Puis il s'évade, elle fait de même. Agissent comme si le geste tendre n'avait jamais été là. Comme le sujet délicat de ce coup de coeur qu'il avait pour elle avant leur rencontre, gardé sous silence comme un secret bien gardé.
« Et je suis contente d'être rentrée. » Elle quitte sa cuisine et contourne le bar pour le rejoindre, allant de son côté s'affaler avec son verre au fond du canapé. Lèvres pincées, nez rivé vers le verre à moitié vide, elle prend une longue gorgée de vin avant de répondre à la question de son ami. « Anxieuse ? Euphorique. Non, je suis contente, vraiment, la ville m'avait manqué. » Demi mensonge, alors que son regard dit qu'elle est terrifiée à l'idée de replonger dans ses démons. Ses lèvres se crispent, se perdent dans le verre de vin. Elle ne veut inquiéter personne. Revenir, c'était son choix. Elle repose le verre presque vide sur sa table basse en jetant un regard vers sa fenêtre. « J'ai attendu d'être cachée pour annoncer mon retour. Ca me laisse quelques jours de répit avant qu'ils ne sachant où est-ce que j'habite. Malin non ? » Elle a appris à jongler avec les médias, même pour quelques heures. Elle sait très bien qu'elle ne peut pas fuir éternellement les flashs, pas dans la cité des anges. Cassiopeia elle se redresse alors, va chercher la bouteille abandonnée sur le bar pour remplir à nouveau son verre tout en revenant en zig-zag vers Matz. « Assez parlé de moi. Qu'est-ce que j'ai manqué pour toi ? Dis-moi tout. »
Il n'est pas content, le contraire l'aurait étonnée. Cassie, elle sait qu'elle va devoir jouer la carte de la douceur pour dompter l'animal sauvage Matz Norton et son air bourru presque constant. « Beh... Tu m'en voudras pas, j'ai passé un an sans téléphone, laisse moi le temps de m'habituer à la technologie à nouveau ! D'ailleurs, c'est comment le futur, les voitures volent maintenant ? » S'il sait jouer la carte de l'ironie, elle aussi. Elle n'a pas si bien vécu que ça sa coupure du monde moderne longue d'un an. Et honnêtement, elle aurait probablement pété les plombs si Matz ou sa soeur n'étaient pas venus lui rendre visite. La rattacher un tant soit peu à Los Angeles et à sa vie. La brune prend son verre qu'elle porte à ses lèvres en haussant une épaule devant la surprise de Matz de la voir seule. « Demi avait d'autres chats à fouetter ce soir, je la voit demain soir, j'avais pas la force de sortir... » Bref éclat de vulnérabilité qui apparaît sur le visage faussement rieur de la jumelle Carrington. Derrière son si beau sourire et sa désinvolture manifeste, elle a encore terriblement peur de faire un pas vers l'extérieur. « Je me laisse un temps d'acclimatation on va dire. » Parce qu'elle sait bien qu'elle ne va pas pouvoir se cacher éternellement derrière son nouvel appartement, qui finira bien vite par être identifié par les médias. Le calme avant la tempête.
Elle affiche un sourire triomphant alors que le brun ténébreux se décide enfin à lui tendre un verre vide, qu'elle remplit copieusement sans manquer de remplir à nouveau son propre verre du liquide alcoolisé. Les verres se lèvent, le sourire de Cassiopeia s'étire très légèrement en un sourire rempli de gratitude, puis elle boit à nouveau. Et elle annonce la chose de façon brute, sans filtre : Matz, il lui a manqué. Beaucoup. Et elle ne dit pas ça juste pour se faire pardonner, elle le pense sincèrement. Elle a tant perdu ces derniers mois Cassie. Elle a appris à dire les choses sans vraiment user de tact, et si probablement un jour cela lui fera défaut, elle est soulagée de voir que Matz lui répond, bien que gêné. C'est un sourire tout aussi intimidé que la jolie brune lui retourne en haussant une épaule. Heureusement, le brun a sa manière propre à lui de détendre la situation et d'arracher un sourire à Cassie. « J'imaginais plutôt du Céline Dion, mais pourquoi pas ouais, t'as ramené ta playlist ? » Elle rit légèrement, et ferme brièvement les yeux au contact furtif des lèvres de Matz qui se pressent sur son front. Puis il s'évade, elle fait de même. Agissent comme si le geste tendre n'avait jamais été là. Comme le sujet délicat de ce coup de coeur qu'il avait pour elle avant leur rencontre, gardé sous silence comme un secret bien gardé.
« Et je suis contente d'être rentrée. » Elle quitte sa cuisine et contourne le bar pour le rejoindre, allant de son côté s'affaler avec son verre au fond du canapé. Lèvres pincées, nez rivé vers le verre à moitié vide, elle prend une longue gorgée de vin avant de répondre à la question de son ami. « Anxieuse ? Euphorique. Non, je suis contente, vraiment, la ville m'avait manqué. » Demi mensonge, alors que son regard dit qu'elle est terrifiée à l'idée de replonger dans ses démons. Ses lèvres se crispent, se perdent dans le verre de vin. Elle ne veut inquiéter personne. Revenir, c'était son choix. Elle repose le verre presque vide sur sa table basse en jetant un regard vers sa fenêtre. « J'ai attendu d'être cachée pour annoncer mon retour. Ca me laisse quelques jours de répit avant qu'ils ne sachant où est-ce que j'habite. Malin non ? » Elle a appris à jongler avec les médias, même pour quelques heures. Elle sait très bien qu'elle ne peut pas fuir éternellement les flashs, pas dans la cité des anges. Cassiopeia elle se redresse alors, va chercher la bouteille abandonnée sur le bar pour remplir à nouveau son verre tout en revenant en zig-zag vers Matz. « Assez parlé de moi. Qu'est-ce que j'ai manqué pour toi ? Dis-moi tout. »
hj : désoléééé du retard, promis à l'avenir j'irais plus vite !
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